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Virus Ebola : l'Europe ne risque rien ... ou presque. Un discours qui ne doit pas faire oublier de combattre la maladie.
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Les experts de la santé jugent l'épidémie comme une situation "urgente" mais rassure l'UE sur le risque très faible d'une incursion dans le territoire.
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Les experts ont parlé et on insisté sur le fait que voir entrer le virus Ebola en Europe serait un manque de chance incroyable. Il est en effet peu probable que le virus apparaisse chez nous. La façon dont se transmet le virus (en contact direct par fluides corporels - à savoir le sang, le sperme, l'urine ou les secrétions vaginales, par exemple) permet de dire que nous ne risquons pas de voir une épidémie dans nos pays. En plus de quoi, Ebola est concentré en Afrique de l'Ouest dans des régions et avec des habitants qui ne sont pas en mesure d'entrer en Europe. Une simple question de moyens financiers. Quand on peine à trouver de quoi se nourrir, on ne prévoit pas un voyage touristique en Europe ou ailleurs ... On estime donc qu'on ne risque rien. Le virus est un problème africain et le restera sans doute. Pour autant, les experts s'accordent pour dire que, outre la nécessité d'aider les populations touchées, il faut intervenir au plus tôt pour ne pas augmenter les risques d'une contagion plus étendue.
Depuis le début de cette année, plus de 1.000 personnes sont mortes des suites de la maladie provoquée par le virus Ebola.
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Le "ratio" de morts est extrêmement important. Sur 1.700 personnes infectées jusqu'ici en 2014, 1.000 en sont mortes. Ce n'est donc pas une maladie qu'il faut prendre à la légère. Au niveau mondial, il est important d'intervenir rapidement. Il ne faut surtout pas laisser trainer cette épidémie. Aujourd'hui, l'étendue géographique de la maladie reste sommes toute assez faible. Mais plus le temps passera, plus le risque d'un élargissement de cette zone sera importante. Pour éviter l'effet "tâche d'huile", les autorités internationales doivent bouger sans attendre.
Rappelons que le premier cas du virus Ebola est apparu en 1976 au Congo. Depuis, plusieurs vagues d'épidémies sont apparues en Afrique, surtout. A ce jour, aucun laboratoire pharmaceutique n'a réussi à trouver un remède efficace contre le virus. Des petites équipes de chercheurs existent. Ils travaillent depuis des années pour trouver un vaccin. Mais la dangerosité du virus restreint les laboratoires autorisés à entreprendre des recherches. Il faut de nombreuses autorisations et des locaux spéciaux pour pouvoir se pencher sur le virus. De plus, les moyens financiers ne sont pas très importants. Trop peu de cas dans une région très restreinte. Économiquement, la situation n'est pas favorable pour les laboratoires. Hors, tous les efforts doivent être concentrés dans la recherche si on veut banir cette épidémie de la planète.
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Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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