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NEWS • SANTE • EBOLA
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Un sérum américain (le "ZMapp") pourrait être efficace contre Ebola. Le Liberia veut mettre en place le traitement.
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Des tests réalisés sur des singes et deux malades ont donné de bons résultats. Le protocole devrait être oublié pour aller plus vite.
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Des laboratoires américains semblent avoir trouvé un sérum qui se révèle efficace contre le virus Ebola. Testé sur des singes dans un premier temps, le sérum a aussi été injecté à deux américains atteints de la maladie. Dans tous les cas, les résultats sont bons. Si on ne parle pas encore d'une guérison totale, il y a eu de nets améliorations sur l'état des patients. Un espoir est donc permis, mais il faut aller vite.
Dans des conditions normales, la mise sur le marché d'un tel traitement demande une batterie de tests importants et très longs. Mais dans l'urgence et vu le taux de mortalité (qui tourne autour des 75%), le sérum devrait être injecté aux malades à plus grande échelle.
Le Liberia pourrait profiter du sérum pour un test à grande échelle afin de limiter les décès et soulager au mieux les porteurs du virus.
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Si on ne peut pas juger avec certitude du bon fonctionnement du sérum sur quelques cas, celui-ci ne semble en tout cas pas provoquer d'effets secondaires importants. Dans la situation actuelle, la mort étant assurée pour la plupart des malades cloitrés dans des zones sécurisées, la venue de ce sérum est un grand espoir. Même si elle n'est toujours qu'en phase d'expérimentation, nul doute que les malades et le personnel médical sur place préfèrent tenter cette solution plutôt que d'attendre une finalité inévitable.
Le Liberia, en proie au virus, semble avoir convaincu les américains de livrer plusieurs doses du sérum pour tenter de traiter les malades. Après quelques hésitations, le gouvernement américain aurait donné les autorisations nécessaires.
L'Organisation Mondial de la Santé (OMS) a elle aussi autorisé la diffusion du sérum. Elle explique qu'elle prend ses responsabilités malgré le manque de tests élémentaires de précautions avant la mise sur le marché d'un nouveau médicament. L'urgence justifierait de bafouer le protocole. Entre mourir et tenter de vivre, le choix est vite fait.
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Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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