NEWS • SANTE • SIDA ----------------------------------------------------------------- Sida : 35 millions de personnes infectées et un espoir de stopper l'épidémie pour 2030. ----------------------------------------------------------------- En 2013, 35 millions de personnes dans la monde étaient porteuses du virus et plus de la moitié ne le savaient pas. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les derniers chiffres rendus public montrent une stabilisation des personnes porteuses du virus. Sur les 35 millions, 1,5 millions auront perdu la vie en 2013. Les décès sont nettement plus nombreux dans les pays qui ne sont pas développés. En pense surtout à des régions d'Afrique, très touchées par la maladie, avec un population pauvre qui n'a pas accès aux traitements adéquats. Il est donc clair que pour enrayer le processus, un effort encore plus important doit être mené dans ces régions. Il faut généraliser le dépistage aussi vite que possible et offrir un traitement digne de ce nom. Pour cela, il faut débloquer des budgets santé encore plus importants. Ce qui est le cas, globalement. En 10 ans, la somme allouée pour la lutte contre le Sida est passée de 4,5 milliards à 14 milliards aujourd'hui. Mais la plupart de ces milliards sont consacrés aux traitements de la maladie dans les pays développés. Trop peu d'argent part dans les régions critiques et sous-développées.
Le Sida tue avant tout les pauvres. Trop peu d'argent alloué aux pays sous-développés. Les pays riches se protègent avant tout. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour une lutte efficace contre le virus, il faut des recherches et des traitements qui fonctionnent. Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir ces deux éléments. Si des personnes meurt encore de cette maladie dans nos pays, c'est avant tout la pauvreté qui tue. Les entreprises pharmaceutiques ont développés ce qu'ils faut pour sauver des vies et en prolonger d'autres. Seule condition pour en profiter ; avoir les moyens de payer. Une condition qui condamne les pays les plus pauvres. Ce là qu'interviennent l'aide internationale et les pays les plus riches. Ensemble, ils étudient les budgets qu'ils peuvent débloquer pour ces pays qui n'ont que pour seule richesse un désert de sable.
Il manque environ 10 milliards par an pour une lutte sérieuse contre le Sida dans le monde. Un manque qui ne sera sans doute jamais comblé. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Inutile de préciser que les négociations entre les pays sont rudes. Avec la bonne excuse de la crise économique, les gouvernements peinent à être très généreux. Personne ne voulant passer pour l'avare de service, les pays "riches" donnent toujours de l'argent. C'est un budget que la plupart des pays incluent dans les caisses de la santé publique. En 2013, 14 milliards ont été débloqués. Cette somme est à partager entre la lutte contre le Sida à l'intérieur des terres de ces pays et hors de leurs frontières. Un partage qui n'est toutefois pas équitable. Il est évident que les pays qui disposent d'un solde important à alloué à la santé veulent avant tout se protéger eux-mêmes avant de penser aux autres pays. Ces derniers étant incapables de soutenir financièrement un traitement pour les malades.
Une série d'experts ont fait des estimations. Ils expliquent que pour une lutte au "finish" contre le Sida, il faudrait débloquer 24 milliards par an, au moins pendant 15 ans. Ce serait le prix à payer pour que le Sida ne soit plus qu'un mauvais souvennir pour les générations futures. Hélas, nous sommes loin du compte et les budgets à venir ne seront sans doute pas beaucoup plus importants qu'aujourd'hui. Il faut donc se donner plus de temps, à défaut de plus d'argent. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : l'humanité / propulsé par acces-libre-presse.org
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