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Cœur artificiel : deux files qui se touchent et c'est l'arrêt cardiaque.
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On en sait un petit peu plus sur les circonstances du dysfonctionnement.
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Fin 2013, c'est une révolution dans le monde médical. Un cœur totalement artificiel, créé par la société Carmat, fait fonctionner le corps humain d'un homme de 76 ans, en phase terminale et volontaire pour l'expérience. Moins de 80 jours plus tard, le 2 mars précisément, le cœur lâche et le patient meurt. Toutefois, c'est un défi relevé pour les chirurgiens qui avait estimé à seulement un mois l'espérance de fonctionnement de ce bijoux de la technologie. La question était maintenant de savoir pourquoi ce cœur a cessé de fonctionner normalement.
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Un court-circuit serait à l'origine de l'arrêt de l'appareil.
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Les premières analyses du cœur laisse apparaître un dysfonctionnement au niveau du circuit électrique. Ce serait donc un "bête" court-circuit qui serait responsable de l'arrêt du cœur en plastique. Comme les médecins l'expliquent dans la presse médicale, ce court-circuit a eu l'effet identique à un arrêt cardiaque avec un cœur humain. Mais dire qu'il s'agit d'un problème électrique ne suffit pas. Il faut trouver exactement ce qui n'a pas tenu et surtout pourquoi. Lorsque les spécialistes auront trouvé des réponses à ses questions et appliqués des solutions fiables, alors les recherches et les essais pourront reprendre.
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Le but de ces recherches : palier au manque des donneurs.
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Les greffes de cœur, on fait cela depuis 1968 avec des résultats qui au départ n'était pas très convaincants. Au fil du temps et des technologies, on a trouvé des solutions pour éviter l'effet de rejet du receveur mais aussi améliorer la conservation du cœur à greffer. C'est ainsi qu'aujourd'hui et dans le monde, 3500 patients bénéficient d'une transplantation cardiaque avec une espérance de vie toujours grandissante.
Là où il y a un problème, c'est sur le nombre de donneurs. Par rapport aux personnes qui attendent une greffe, les personnes susceptibles de pouvoir donner cet organe après leur mort est trop faible. C'est là qu'intervient l'idée d'un cœur qui n'a rien d'humain mais qui remplis les mêmes fonctions. Depuis les années 80', les chercheurs se penchent sur cette technologie pour, un jour, offrir toutes les chances de survies aux personnes qui ont une déficience cardiaque.
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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