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L'Europe laisse les enfants migrants aux mains d'organisations criminelles et pervers.
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Plus de 10.000 enfants sont portés disparus. Certains pourraient avoir été enlevés par des organisations criminelles à des fins d'exploitations sexuelles.
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Certains enfants entament le voyage vers l'Europe sans être accompagnés. On sait que les passeurs demandent plusieurs milliers de dollars pour faire le voyage. Certaines familles se sacrifient pour leurs enfants, n'ayant pas les moyens de payer plus.
Les mineurs qui ont voyagé seuls seraient au nombre de 30.000 sur les derniers mois. Parmi eux, un tiers seraient disparus depuis leur débarquement en Europe, selon Europol (police européenne). Le chiffre de 5.000 a été évoqué rien qu'en Italie. En Suède, on parle de plusieurs centaines d'enfants.
L'exploitation sexuelle est évoquée à plusieurs reprises dans des rapports publiés par différentes associations. Et ce, depuis plusieurs années.
Certaines organisations criminelles ne reculent devant rien quand il y a de l'argent à se faire. Outre le travail forcé que l'on assimilera à de l'esclavage, on pense inévitablement à l'exploitation sexuelle. Ces enfants sont une proie facile pour les proxénètes qui utilisent la jeunesse de leurs victimes pour en tirer un bon prix auprès de clients non moins criminels.
Officiellement, des recherches seraient entreprises par les différents pays. On doute toutefois de l'effort réel qui est déployé pour retrouver ces enfants. Les autorités ne disposant que de peu d'informations, il est difficile d'entamer des recherches sérieuses.
Ces enfants tentent souvent de ne pas se faire enregistrer dans les centres d'accueil au moment de leur arrivée. Si leur but est d'aller plus loin en Europe, les enfants n'ont aucun intérêt à se faire enregistrer, ou même à se faire remarquer. Il risquerait le renvoie immédiat vers le pays d'où ils viennent. C'est la législation qui en a décidé ainsi. Ils sont souvent informé de ce risque par les passeurs ou les adultes avec qui ils voyagent.
Aucune protection particulière pour les enfants. Beaucoup trop cher selon les États qui disent ne pas avoir le budget nécessaire.
Des propositions ont déjà été faites sur les dernières années. Comme la prise en charge systématique des enfants seuls et sans conditions par les États. Hélas, aucun pays n'a accepté cette proposition. Une question de budget.
Autre proposition, l'adoption par les citoyens du pays d'accueil, à court ou à long terme, de ces enfants venus tenter une vie meilleur sans leur famille. Là aussi, les État bloquent l'idée. Pas question de remettre en cause les organismes aujourd'hui en places et de risquer de geler les circuits d'adoptions.
De plus, l'Europe ne comptent pas se munir d'une législation plus souple. Les États européens estiment ne pas être en mesure d'apporter une réponse qui se traduirait pas un accueil sans conditions de ces enfants.
Pour l'instant, la réponse des États Membres est plus que floue. Ils disent être vigilent et demandent aux différents services de police et associations humanitaires impliquées dans la gestion des migrants d'ouvrir l'œil ... C'est tout ...
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