MONDE - SERBIE----------------------------------------------------------------------Des responsables d'une mission de l'ONU accusés de collaboration dans des trafics d'organes.-----------------------------------------------------------------------------------
C'est la Serbie qui a demandé la réouverture d'une enquête sur une mission de l'ONU qui aurait fermé les yeux sur des trafics d'organes humains au Kosovo.-----------------------------------------------------------------------------------
Les faits se sont produits entre 2004 et 2006. Des organes ont été prélevés sur des prisonniers serbes, au Kosovo. Une mission de l'ONU, présente sur place, aurait eu vent de ce trafic sans réagir. La Serbie pense, par ailleurs, que les responsables de cette mission auraient touché une certaine somme d'argent en échange de leur silence.
On sait que dans les prisons serbes, environ 500 personnes ont été les victimes de ces trafics. Le fait qu'une mission des Nations Unies soient restée insensible et, peut-être, aie été une source de corruption rend les faits d'autant plus graves.
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En 2004, déjà, l'ONU avait engagé une enquête sur cette affaire. Faute de preuves suffisantes, l'enquête avait été abandonnée. Mais la Serbie estime que tout n'a pas été fait. Elle demande donc la réouverture d'une nouvelle enquête, plus indépendante, pour mettre le doigt sur les personnes qui ont fermé les yeux sur ces trafics. Des personnes qui avaient le pouvoir d'intervenir et de dénoncer le trafic pour y mettre un terme.
Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
