NEWS • MONDE • ETI ----------------------------------------------------------------- L'ONU demande à tous les États de prendre "toutes les dispositions" pour combattre l'ETI. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Concrètement, cette consigne de l'ONU n'apporte rien. Elle justifie uniquement l'engagement des États dans cette lutte. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L'Organisation des Nations Unies aura voulu officialiser un état de fait sous la pression politique de la France et des attentats qui ont touché Paris. En réalité, ce n'est qu'un effet d'annonce qui ne sert à rien d'autre qu'à légitimer l'intervention contre l'État Terroriste Islamique. Avec cette résolution, l'ONU veut avant tout marquer son accord avec les frappes qui sont menées en Syrie ou en Irak.
Pour autant, même cette résolution, plutôt incontestable, divise les pays membres de l'organisation. Le fait est que l'ONU inclue le gouvernement syrien de Bachar Al-Assad dans les États à qui il est demandé de combattre l'ETI.
Pour l'ONU, la lutte contre l'ETI ne peut pas se faire sans l'aide de Bachar Al-Assad. Un avis qui n'est pas partagé par la France ou les États-Unis. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Depuis leurs engagements dans le conflit, plusieurs pays ont fait savoir qu'ils voulaient la chute du gouvernement Al-Assad. L'inclure dans la lutte contre l'ETI reviendrait à donner une légitimité à sa politique. Hors, on sait que Bachar Al-Assad est nettement plus proche d'une dictature que d'une démocratie dans sa politique. Toute la question étant de savoir s'il fallait faire un pacte avec un démon pour combattre le diable. La réponse de l'ONU est claire.
Selon l'organisation, il est impensable d'arriver à un résultat sans l'appuie du gouvernement syrien en place. Surtout que, dans un avenir considéré comme proche, il est évident que des hommes en armes devront combattre l'ETI au sol. Ce que tous les pays de la coalition redoutent. En soutenant et en armant les soldats de Bachar Al-Assad et les groupes d'oppositions qui combattent l'ETI, l'organisation espère ne pas devoir envoyer des soldats sur une terre qu'ils connaissent peu, voir pas du tout. ----------------------------------------------------------------- Auteur : MARCO PETRUCCI - propulsé par acces-libre-presse.org
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