NEWS • MONDE • AUSTALIE ----------------------------------------------------------------- L'Australie est le premier pays à imposer officiellement deux personnes dans le cockpit après le crash de l'A320. ----------------------------------------------------------------- Un pays devait montrer l'exemple. C'est l'Australie qui s'y colle. Deux personnes dans le poste de pilotage est une obligation. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Alors que les États-Unis avaient déjà pris cette mesure avant le crash en France, toutes les compagnies australiennes auront aussi pour obligation de garantir un minimum de deux personnes au poste de pilotage d'un avion. Ils ont signé une charte qui les y engagent. Si cette directive n'est pas respectée, c'est la compagnie aérienne qui en porte la responsabilité.
Cette décision a été prise par le gouvernement qui estime que, sur un demi siècle, une dizaine d'incidents seraient imputés à un pilote qui avait l'intention d'écraser son avion. Des chiffres qui ne sont confirmés par personne. On sait toutefois que depuis la catastrophe en France, les langues se délient sur des éventuels crashs volontaires de pilotes. Les 150 victimes de l'A320 ne seraient donc pas les premiers à mourir à cause d'un pilote suicidaire.
Plusieurs compagnies ont déjà pris cette mesure sans obligation imposée par les États. Une façon simple et intelligente de rassurer les passagers. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Au lendemain du rapport qui accuse le CO-pilote, Andreas Lubitz, d'avoir volontairement crashé l'avion A320 dans le sud-est de la France, des compagnies comme Ryanair avaient déjà demandé à ses équipages de ne jamais laissé un pilote seul dans le cockpit. Cette mesure, prise dans l'urgence, n'est cependant pas une obligation pour les compagnies. L'Europe, qui avait préconisé cette manière de faire, n'a pas imposé cette nouvelle organisation aux compagnies. L'Australie reste le seul pays à avoir fait de cette mesure une obligation stricte qui engage toutes ses compagnies suite au drame qui a eu lieu en France.
Pour le reste, la porte blindée qui protège toute intrusion dans le poste de pilotage n'est pas remise en cause. Remplacer ces portes reviendrait à ne plus assurer la protection des pilotes en cas d'attaque terroriste. Quand à une réorganisation des visites médicales obligatoires pour les pilotes, elles ne seraient pas fiables pour déterminer avec certitude l'aspect psychologique de ceux-ci. Finalement, la solution la plus simple, sûre (et aussi moins couteuse), serait donc bien d'imposer deux personnes minimum dans le cockpit. ----------------------------------------------------------------- Auteur : Marco Petrucci / Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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