Inscrit le: 29 Juil 2010, 19:53 Messages: 465
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NEWS • MONDE • TUNISIE----------------------------------------------------------------- La police tunisienne critiquée par des membres du gouvernement, premières cibles des terroristes.-----------------------------------------------------------------Si on en croit ce qui a été rapporté par des membres du Parlement, seulement quatre policiers assuraient la protection du bâtiment et aucun n'était à son poste.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Il fallait bien que la critique tombe à un moment ou à un autre. Celle-ci vient directement de plusieurs parlementaires tunisiens qui étaient dans le bâtiment ministériel pendant l'attaque du musée. Selon eux, il n'y avait que quatre policiers qui avaient la charge de garder le Parlement. Tous étaient ailleurs. Deux se tenaient dans un café pour faire une pause, un autre mangeait et le dernier ne s'est pas présenté le matin même de l'incident. Ce dernier semble avoir d'ailleurs été entendu par les enquêteurs pour éliminer tous soupçons de collaboration avec les terroristes.
Hors, ce sont bien des policiers aux alentours du Parlement qui ont pris en chasse les terroristes avant qu'ils n'entrent dans le musée. Il y avait donc bien une présence des autorités, mais pas à l'entrée du bâtiment. Finalement, s'ils n'avaient pas été repérés, ils auraient pu entrer dans le Parlement sans être inquiétés. Ils ont échappés de peu à une tuerie dans l'enceinte du bâtiment gouvernemental.
Source Image : http://www.lesoir.be
Habib Essid reconnait des dysfonctionnements mais ne fustige pas du tout la police de son pays. Au contraire, il a souligner leur courage et leur travail. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le président tunisien, en bon diplomate, n'a pas été aussi dur que les parlementaires. Même s'il ne nie pas qu'il y a eu des problèmes, il reste sobre sur les critiques. Il n'est pas question pour lui de remettre la faute sur ses services de police. Les hommes de loi ne peuvent pas avoir une attention constante. Il y a forcement des moments de relâchements.
S'il affirme que certaines choses doivent être revues pour assurer une meilleure sécurité, il a bien compris qu'accuser les policiers d'une quelconque négligence ne ferait que disperser son pays sur les véritables coupables de cette tuerie, à savoir les deux terroristes. Dans la presse nationale, il a donc souligner toute l'importance du travail des services de police. Il a aussi rappelé que sans une intervention rapide et bien organisée, les victimes auraient été bien plus nombreuses.
Comme après chaque attaque de ce type, les rues sont maintenant sous hautes surveillances. Elles le resteront pendant plusieurs jours. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- A Tunis, les forces de police sont plus présentes depuis l'attaque. L'armée est aussi dans les rues. Une façon pour le gouvernement de rassurer la population et les étrangers encore sur place. Tous les pays agissent ainsi après une attaque terroriste. On a vu la même chose à Paris après l'attentat à "Charlie Hebdo". Le seul but de ce déploiement de force est de donner un sentiment de protection des masses. Bien que cela soit important pour garder un calme générale, il est inutile de dire que tous ces hommes en armes ne risquent pas de connaitre beaucoup d'action. Et, finalement, c'est bien mieux ainsi ... ----------------------------------------------------------------- Auteur : Marco Petrucci / Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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