NEWS • MONDE • POUTINE ----------------------------------------------------------------- Poutine s'en est pris plein la tête au G20 australien. Anglais, allemands et français ont été très critiques sur l'Ukraine. ----------------------------------------------------------------- Accablé de partout, il a fait ses valises plus tôt que prévus pour retourner en Russie. Poutine ne devrait pas garder un bon souvenir de l'Australie. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Vladimir Poutine aura eu droit à un accueil aussi froid que les hivers russes. Arrivé sur le sol australien pour participer au G20 (qui est composé de 19 pays ...), Poutine a eu la mauvaise surprise de s'apercevoir qu'il n'était pas le bienvenue en Australie.
La presse locale s'est clairement déchaînée sur lui en revenant sur toutes les affaires qui l'incrimine aux yeux des règles internationales. Quelques manifestants, discrètement parsemés ici et là, ont traité le président russe de tous les noms d'oiseaux possibles. Et politiquement, c'est pas mieux.
Les chefs d'États présents sur place n'ont pas manqué de lui dire ses quatre vérités au sujet de l'Ukraine. Le Premier ministre britannique, David Cameron, semble avoir été le plus virulent avec Poutine. Après une heure de discutions entre les deux hommes, le président russe est sorti abasourdi par les critiques. Angela Merkel, qui a conversé pendant quatre heures avec Poutine, aura suivi le même chemin dans les critiques "tout en restant correcte". Hollande, qui se refuse toujours à vendre les porte-hélicoptères Mistrale commandés par la Russie, dit avoir parlé surtout de la situation en Ukraine avec le président russe.
Poutine ne pouvait pas échapper aux discutions sur l'Ukraine. Le Premier ministre australien avait prévenu. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Vladimir Poutine s'est retrouvé dans la situation d'un enfant qui a fait une énorme bêtise et qui se fait enguirlander comme jamais. Il savait sans aucun doute que les chefs d'États allaient lui parler de l'Ukraine. Mais, de toute évidence, il ne s'attendait pas à ce que toutes les conversations allaient se concentrer sur le sujet. Hors, c'est bien dans cette situation qu'il s'est retrouvé. De toutes parts, il s'est pris des tonnes de critiques dans la tête. Le ministre australien, Tony Abbott, avait pourtant prévenu dans la presse. Poutine ne pouvait pas esquiver des "discutions" sur l'Ukraine. Et, en effet, l'esquive a été impossible pour lui.
Résultat ; Il ne s'est pas présenté au déjeuner prévus entre tous les politiques présents pour le G20, a avancé sa conférence de presse et a pris ses jambes à son coup pour reprendre un avion en direction de Moscou. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : libération / propulsé par acces-libre-presse.org
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