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Bilan disproportionné (et sans doute manipulé) entre la Palestine et Israël. Le conflit se joue aussi devant les caméras de télévisions.
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Dans le conflit israélo-palestinien, le bilan actuel est de 1.890 palestiniens morts et 67 israéliens (chiffres officiels).
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Après un cessez-le-feu plus ou moins respecté, de nouvelles frappes ont été constatées. Cette fois, ce sont les palestiniens et "la branche armée du Jihad islamique" qui ont ouvert le feu avec de tirs de roquettes. Le bilan de cette attaque n'est pas clairement connu pour l'instant. Comme à chaque fois qu'il y a une offensive d'un côté ou de l'autre, la plus grande question est de savoir qui en sont les victimes. Une guerre de chiffres qui se joue pour déstabiliser l'autre camp mais aussi pour donner une certaine image dans l'opinion publique. A ce jeu, israéliens et palestiniens ont chacun leur technique de communication, plutôt discutable, mais qui se justifie un tant soit peu.
Les Palestiniens jouent énormément sur les victimes civiles. Les méchants, se sont forcement les soldats de l'autre camp.
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Tout le monde aura pu remarqué avec quelle ardeur les palestiniens insistent sur les victimes civiles. Pour bien marquer les esprits, ils parlent aussi en long et en large des enfants qui périssent sous les missiles israéliens. Jardins pour enfants, écoles, centres civils pour réfugiés ou hôpitaux, les palestiniens ne manquent pas de mettre l'accent sur les cibles de leurs rivaux. Le but est de rendre les israéliens coupables de la mort des centaines de femmes et d'enfants. Des victimes innocentes qui n'ont que faire de cette guerre et qui, dommages collatéraux obliges, perdes leur vie pour une cause qui les dépassent parfois.
Pour s'en défendre, les israéliens passent leur temps à expliquer que le groupe armé du Hamas sa cachent parmi les civiles. Des missiles et des armes ont aussi été retrouvés dans les sous-sols de plusieurs bâtiments dans les villages de Gaza. Les israéliens accusent ainsi les palestiniens d'être seuls responsables de la morts de leurs civiles. Si le Hamas veut protéger sa population contre les bombes, c'est à eux de ne pas les impliquer, volontairement ou non, dans le conflit.
Les israéliens oublient de compter leurs morts. Il ne faudrait pas que les "autres" en sachent trop.
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Si les palestiniens mettent en avant leurs morts, les israéliens font totalement l'inverse. Ils ne veulent pas que leurs rivaux en sachent trop sur les victimes. Surtout, ils ne veulent pas faire des frappes du Hamas un succès. Les annonces officielles des victimes sont murement réfléchies. Au passage, le gouvernement israélien oublie de compter quelques morts. Ils font de même avec les otages capturés pour les palestiniens. Il faut en dire ni trop, ni trop peu. Il faut jouer de la communication pour se donner l'image voulue. L'État israélien a bien compris toute l'importance de ce qui est dit publiquement. C'est important pour minimiser au mieux l'impact et la réussite des attaques de leurs adversaires.
Côté palestiniens, on explique que tout n'est pas dit. Pour le prouver, ils publient sur Internet les images de certaines attaques jugées comme des succès et nié pour leurs rivaux. Ils tentent de montrer le jeu de communication auquel se livre les israéliens pour faire bonne figure.
A ce jour, et puisqu'il faut parler de bilan, 1.890 Palestiniens, dont 430 enfants, ont perdu la vie. Côté israélien, 67 personnes, dont trois civils, ont péri. C'est le résultat actuel et officiel de ce conflit.
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Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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