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La Russie marque son accord pour une visite de l'OSCE en Ukraine. Interdiction de mettre un pied en Crimée par contre.
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Le gouvernement russe a levé son veto à une visite étrangère en Ukraine. Pas question pour autant de passer la frontière.
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Jusqu'ici, les russes ne voulaient pas qu'une délégation étrangère puisse aller en Ukraine. Le gouvernement russe avait sans doute peur des reproches que cette délégation aurait pu faire. Maintenant que les russes ont gagné la Crimée au passage, il n'y a plus d'objection pour la venue d'une équipe de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) en Ukraine.
Avec cette visite, les russes espèrent que la tension puisse baisser d'un cran. En faisant ce "cadeau" à l'Ukraine, Poutine veut faire preuve de bonne volonté tout en ayant voler à l'Ukraine une source importante de revenus avec le port de Crimée.
Vladimir Poutine, la président de la Russie.
La Crimée, désormais aux mains des russes, marque clairement une frontière entre l'Ukraine et la Russie. L'Organisation n'est pas autorisée à passer cette frontière.
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Après le referendum et le vote par le gouvernement de Poutine, la Crimée fait maintenant partie de la terre de Russie. Une acquisition plutôt contestable puisque les russes se sont permis de "voler" une terre cédée par le pays en 1954. Même si pour la plupart des pays du monde cette région reste une terre liée à l'Ukraine, les faits sont là et les traités sont signés. L'Europe et les États-Unis n'ayant pas réagit, le gouvernement russe s'est octroyé le droit de reprendre cette péninsule qui est un point stratégique important de part son port qui baigne dans la mer Noire.
La Crimée étant officiellement russe, l'OSCE n'a pas l'autorisation du gouvernement de Poutine pour y mettre les pieds. Il y a dorénavant une frontière gardée par les autorités russes entre la Crimée et l'Ukraine. Laisser une délégation étrangère venir en Crimée reviendrait à faire entrer l'OSCE à Moscou. Ce que Poutine ne permettra jamais. Pourtant, les observateurs de la délégation européenne voulaient se rendre compte de la situation, aussi en Crimée. Cela faisait partie de la demande, et de l'Europe, et de l'Ukraine. Au bout d'une semaine de négociation, l'Europe plie en acceptant le "deal" de la Russie. A savoir ; l'Ukraine oui, la Crimée non. C'était la condition pour que les russes lève leur veto.
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Source(s) Info : dh.net, libération, 7sur7 / propulsé par acces-libre-presse.org
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