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Les "Pussy Riot", libérées en vue des jeux de Sotchi, passent 17 heures en détention. Elles sont accusées de cambriolage.
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Sur les trois filles qui composent le groupe "Pussy Riot", deux auraient été remises en prison pour une affaire de vol. Poutine avait ordonné leur mise en liberté en décembre dernier à la demande des occidentaux.
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Souvenez-vous des "Pussy Riot". Ce groupe de punk-rock féministe, composé de trois filles, avait chanté "Marie mère de Dieu — chasse Poutine !" dans une église orthodoxe en fevrier 2012. Ce titre, jugé "profanatoire" par la justice russe, avait envoyé les filles en prison pour deux ans. En septembre 2013, la justice décide de libérer une d'entre elles. Les deux autres seront aussi libérées courant décembre de la même année. Il semble que Vladimir Poutine est intervenu pour ordonner leur libération. A la veille des jeux d'hiver de Sotchi, le président russe a voulu faire preuve de bonne foi aux yeux des occidentaux.
Les deux filles libérées en décembre ont passé 17 heures entre les barreaux d'une prison russe.
Selon la chaîne anglaise d'information "Sky News", deux filles du groupe auraient été arrêtées pour cambriolage. Elles ont été incarcérées et interrogées pendant 17 heures avant d'être libérées. Elles pourraient être impliquées dans un vol qui a eu lieu dans un hôtel de la région. Reste à savoir si les filles sont véritablement coupables ou si c'est une manœuvre des russes pour fermer la parenthèse "Sotchi".
Rappelons que Vladimir Poutine avait fait savoir qu'il allait assouplir les lois (dures) en vigueurs dans le pays pendant les jeux. Entre autres envers les homosexuelles, qui sont passibles de prison s'ils montrent leur attachement en public. Il a toutefois été dit qu'après ces jeux, les lois russes reprendront leurs droits. Le gouvernement russe a été très clair là dessus.
Source(s) Info : dh / propulsé par acces-libre-presse.org
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