NEWS • MONDE • ALLEMAGNE ----------------------------------------------------------------- Plus de 500 plaintes pour agressions la nuit du Nouvel An à Cologne. Où était la police ? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le chef de police de la ville a déjà été limogé sous la pression médiatqiue. Mais pourquoi n'a-t-il rien fait pour empêcher ces agressions ? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Selon les chiffres officiels, nous en serions à 516 agressions déclarées. On imagine toutefois donc que le nombre d'agressions réelles est plus important.
Il y aurait eu un attroupement de quelques deux milles personnes aux alentours de la gare centrale de Cologne. Parmi ce gens, beaucoup d'étrangers, y compris des migrants, venus se rejoindre pour fêter cette nouvelle année. Sans doute sous l'effet de groupe mais aussi de l'alcool, plusieurs femmes, accompagnées ou seules, se sont faites agressées entre 22h et le petit matin. Verbalement ou avec des mains baladeuses, le groupe a eu un comportement totalement déplacé.
La police présente sur place a constaté les faits à plusieurs reprises. Elle a tenté de disperser les centaines de personnes autour de la gare. Ce qui a eu comme effet de former des groupes plus petits. A partir de là, la police n'est pratiquement plus intervenue. Laissant les groupes lancer plusieurs pétards dans la foule, être désagréables avec les passantes et en agressant quelques unes.
La police, comme le chef de corps des autorités à Cologne, se défend sur son inactivité. S'ils ont été témoins de plusieurs agressions, les policiers disent que l'intervention aurait été plus grave encore. Ils auraient été confrontés à une émeute qui, au final, aurait mis en danger les forces de polices, les passants et les infrastructures avoisinantes. Ainsi, pour ne pas mettre d'huile sur le feu, la police est restée statique tout en étant attentive et en ayant reçu l'ordre de n'intervenir qu'en cas d'extrême nécessité.
Cette inactivité de la police a coûté son poste au chef de la police. Quand aux agresseurs, on parle d'une majorité de migrants. Certains ont été arrêtés.
Les allemands ont tranché dans le vif. Face aux nombreuses plaintes et à l'écho international de cette histoire, c'est le chef de la police de Cologne qui a sauté. Selon le gouvernement, il aurait du intervenir coûte que coûte et ne pas laisser les agressions se poursuivre. Un jugement pour le moins discutable puisque, selon plusieurs observateurs, l'intervention de la police aurait pu en effet avoir des conséquences nettement plus importantes.
Pour ce qui est des agresseurs, il a été établi qu'il s'agissait d'une grande majorité d'étrangers. Parmi eux, des migrants, venant de Syrie notamment. Ceux-là même qui ont été accueillis en Allemagne par centaines de milliers. De quoi alimenter les polémiques.
Les partis et associations de droites dures n'auront pas manqué de profiter de cette affaire pour enfoncer le clou "anti-migrant". Ils accusent la chancelière Merkel d'avoir pris des positions migratoires qui mettent en danger la sécurité des citoyens allemands. Selon les derniers chiffres officiels, l'Allemagne aura accueillis pas moins d'un million de migrants.
Du coup, Angela Merkel fait un pas de côté. Elle confirme la fermeture des portes nationales en ce qui concerne l'arrivée des migrants et durcis les conditions d'accueil. En plus de quoi, elle demande le revoie "systématique" des migrants qui sont impliqués dans des faits de délinquances. En clair, un migrant qui s'est rendu coupable d'un délit sera renvoyé chez lui "manu-militari". -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Zoom Exclusif / NADYA FAREZ / 31161436 / Propulsé par acces-libre-presse.org
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