NEWS • MONDE • UKRAINE ---------------------------------------------------------------------- Poutine persiste : La Crimée est légitimement russe à ses yeux, quoi que disent les ukrainiens, l'Europe ou les États-Unis. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Poutine n'a pas tremblé devant les allemands et les britanniques. Pour lui, les personnes pro-russes en Crimée défendent une terre de la Russie. Hors, il est totalement dans le mensonge et il le sait. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- En réunion avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron, Vladimir Poutine n'a pas changé sa vision de la Crimée. Il insiste clairement pour dire que cette terre est russe et que les personnes civiles qui veulent un rattachement à son pays le font en toute légitimité.
Le président russe n'a pas dit un mot sur des soldats qui seraient dans la région alors que des gens armés et sans affiliations visibles gardent toujours les bâtiments publics et militaires. S'il y a peu de doutes sur le fait que ce sont effectivement des soldats russes, Poutine ne veut le confirmer. S'il le faisait, il se mettrait dans tous ses tords en admettant l'invasion d'une région étrangère à la Russie.
La réalité de la Crimée est bien un attachement à l'Ukraine. Poutine le sait parfaitement bien mais oublie des documents signés par ses prédécesseurs.
Contrairement à ce que raconte Vladimir Poutine, les russes n'ont aucun droit en Crimée. Cette région a été cédée en 1954 à la République socialiste soviétique d'Ukraine par les russes. Pro-russes ou pas, lorsque Poutine veut laisser croire que la Crimée est, et a toujours été russe, il ment tout simplement. C'est son pays qui a signé les documents qui offrent à l'Ukraine cette région.
Les russes ne peuvent pas prétendre à "récupérer" la région. Si cela était le cas, ce serait une attaque des russes contre un pays étranger. Et dans ce cas, les autorités internationales ont tous les droits pour lutter contre cette invasion. Nous sommes exactement dans la même situation de l'Irak quand Hussein avait attaqué le Koweït. A l'époque, les instances internationales, et les américains en tête, avaient condamnés l'attaque d'un pays contre un autre. Le résultat fût une guerre contre l'Irak et son armée entre 1990 et 1991. Détail qui a son importance ; il y avait beaucoup de pétrole au Koweït. En Crimée, il n'y a pas d'or noire, juste un port maritime ...
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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