NEWS • MONDE • USA ----------------------------------------------------------------- Peine de mort : Un cocktail létal qui n'a pas fonctionné comme prévu. ----------------------------------------------------------------- Plus de 43 minutes d'agonie pour un condamné à mort en Oklahoma. Les peines de mort sont suspendues pendant 6 mois dans l'État. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les peines de mort font toujours débat dans le pays, mais celui-ci est relancé depuis quelques jours. Après avoir opté pour une nouvelle formule du cocktail létal utilisé pour donner la mort, Clayton Lockett, condamné pour avoir violer et tuer une jeune femme, aura mis 43 minutes avant de succomber d'une crise cardiaque. Avec le cocktail utilisé jusque là, une dizaine de minutes suffisaient pour mettre un terme à la vie. On imagine que le mélange a été revu pour être plus efficace, mais c'est le contraire qui s'est produit. Et, bien entendu, impossible de faire des tests autrement qu'en conditions réelles.
Barrack Obama parle d'une "exécution profondément dérangeante". Il reste néanmoins convaincu de l'utilité de cette peine de mort. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- C'est fâcheux. Que ce soit aux États-Unis ou à l'étranger, cette exécution loupée met à nouveau la peine de mort dans une position délicate. Si, ici, il faut avant tout parler d'un incident malheureux, cela relance la polémique autour de la mise à mort pour rendre la justice. Surtout que sur les dix dernières années, plusieurs personnes ayant été exécutées se sont révélées êtres innocentes. Une certitude liée aux nouvelles techniques de recherches ADN faites à la demande des citoyens qui sont contre cette peine pour le moins expéditive.
Le président américain a demandé à ce que les procédures d'exécutions soient revues. Pas question pour autant de parler d'une abolition de cette pratique. Obama est lui-même partisan dans le peine de mort lorsque les auteurs se sont rendus coupables d'un crime crapuleux et haineux. Il est inutile, selon lui, de garder en prison des gens que la justice américaine ne libérera jamais. De plus, la peine de mort reste une sanction dissuasive. Du moins c'est ce que croit la plupart des américains. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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