MONDE - LYBIE----------------------------------------------------------------------Pour Kadhafi, ce sont les étrangers qui sont à la base des révoltes.-----------------------------------------------------------------------------------
Le "guide" libyen est convaincu que les opposants à son régime sont manipulés par l'étranger. Il s'en défend et ne compte pas quitter le pouvoir de si tôt.-----------------------------------------------------------------------------------
Après deux semaines de révoltes dans les rues de la Lybie, Mouammar Kadhafi ne semble pas fléchir. Il garde le cap de son pouvoir qu'il ne compte pas abandonner aussi facilement après 42 ans de gouvernance. Les révoltes ? Elles sont maitrisées selon son clan. Tout en précisant que tout se passe pour le mieux dans les trois-quarts du pays.
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Le colonel Kadhafi et son fils, Seif Al-Islam, insistent sur le fait que toutes ces révoltes sont le fruit des étrangers. Ceux-ci auraient monté une certaine couche de la population contre le régime en place dans le but de déstabiliser le pays. Une manipulation qui vise à combattre le monde arabe pour le rendre plus fragile et plus enclin à entrer dans le rang.
Pour Barack Obama, Kadhafi doit partir. En utilisant la violence contre son peuple, le "guide" aurait perdu "toute légitimité de gouverner". Il est grand temps qu'il dépose les armes pour quitter son poste avec un minimum d'honneur. Selon le président américain ; "Le régime de Muammar Kadhafi a bafoué les normes internationales et la morale élémentaire ..."
Les sanctions contre le clan Kadhafi.
L'ONU et les gouvernements internationaux travaillent toujours sur les sanctions à imposer au clan Kadhafi. Un embargo sur les armes est déjà actif pour la Lybie. L'ONU ne tient pas à ce que ce soit les armes des pays démocratiques qui tuent les manifestants. Pourtant, les armes qui sont utilisées actuellement par les soldats lybiens proviennent bien de l'étranger (de la Belgique entre autres) ... Par ailleurs, les avoirs de la famille Kadhafi, hors Lybie, sont progressivement gelés par les gouvernements. Une sanction qui ne semble pas émouvoir le leader lybien.
Source(s) Info : afp, dh.net, le point / propulsé par acces-libre-presse.org
