BELGIQUE - SUICIDE----------------------------------------------------------------------Suicides : 60% des jeunes belges récidives.-----------------------------------------------------------------------------------
Il doit y avoir un problème dans le suivi des jeunes qui ont tenté de mettre fin à leur vie. Ils sont 60% à retenter l'expérience ... avec succès ...-----------------------------------------------------------------------------------
Des chiffres qui font peur. Si on sait que pour 15-24 ans le suicide est la deuxième cause de mortalité, on s'étonne du nombre de récidives. Selon un psychologue clinicien, cité dans le presse belge, les jeunes belges qui ont fait une tentative recommencent dans 60% des cas. On se pose alors la question de savoir si le suivi psychologique de ces jeunes est vraiment efficace.
Dans tous les cas de tentatives de suicide, mais surtout pour les jeunes, il y a des séances avec un psychologue qui s'en suivent. Il faut comprendre pourquoi un jeune en est arrivé là. En parlant de sa détresse, les psychologues pensent que le jeune peut en être libéré. Il faut aussi convaincre et apprendre aux jeunes que le suicide n'est pas une solution à leurs problèmes et se permettre de donner du recul par rapport aux soucis qui ont motivé cet acte.
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Tout cela, c'est dans la théorie. Dans la pratique, il semble que les psy' ne sont pas aussi efficaces. Mais s'il fallait mettre toute la faute sur le dos des psy', ce serait vraiment trop facile. Les pouvoirs politiques et les gestionnaires des hôpitaux privés ont une large responsabilité dans cette situation. Ce sont eux qui donnent les moyens pour que chaque hôpital dispose d'un service de psychologie prêt à répondre à toutes heures. Selon les spécialistes, c'est ce qu'il faut.
Tous les hôpitaux qui gèrent des soins d'urgence, et qui peuvent donc être confrontés à des tentatives de suicide, doivent avoir ce soutien psychologique immédiat. Renvoyer ces jeunes vers des centres psychiatriques, et sur rendez-vous, n'est pas du tout un bon point pour remettre les jeunes à flot. Au contraire. Le fait de passer par une cellule psychiatrique laisserait penser aux jeunes qu'ils sont déjà perdus. Ils ont alors la conviction d'avoir un sérieux problème dans la tête ... un de plus. Alors que voir un psychologue dans un cadre plus général et qui découle directement de la tentative est plus facilement perçu comme une aide et une réponse au geste.
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org