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NEWS • BELGIQUE • NOUVELLES MANIFESTATIONS POUR DÉNONCER, PROTESTER ET FAIRE SAVOIR QUE LE TRAVAILLEUR N'EST PAS CONTENT.
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La Belgique (une nouvelle fois) en grève : Mais c'est quoi qui ne va pas encore dans ce pays ?
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Pas de blocages (comme prévu au départ), mais bien une manifestation plus ou moins nationale pour faire trembler les pavés de la capitale. Encore un coup pour rien ? Non, selon les syndicats.
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Avec le froid, viennent les grèves et autres manifestations syndicales en tous genres. Si on nous avait parlé de blocages avec piquets de grèves, ça ne sera pas pour cette fois. Les syndicats ont décidé de reporter les actions "coups de poing".
Les syndicats, toutes couleurs confondues, insistent néanmoins sur l'importance de cette (nouvelle) marche. Il faut, selon les syndicalistes, montrer de nouveau le mécontentement des belges. Le gouvernement doit en être conscient car la colère gronde dans tous les secteurs.
Alors, cette fois, pourquoi on marche ? Pourquoi se geler les pieds dans la foule en plein Bruxelles ? Pour les syndicats, rien de nouveau à demander. Il s'agirait avant tout de protester.
Cette manifestation est plus une protestation qu'une revendication. Il s'agirait avant tout de faire savoir au gouvernement Michel que les travailleurs de Caterpillar en ont gros sur le cœur. Que les employés de la banque ING n'ont toujours pas compris pourquoi ils sont virés alors que les bénéfices du groupe se comptent en milliards. Que les chômeurs se plaignent d'une persécution de la part des agents locaux pour justifier la recherche de travail.
Comme toujours, rien ne tourne vraiment rond. Les mêmes plaintes, les mêmes revendications. Sans doute, les mêmes réponses d'un gouvernement qui est parfaitement rodé à la journée de manifestation nationale. Une banalité tellement ennuyeuse que la presse ne s'y attarde même plus.
Les médias belges baissent clairement les bras. S'alignant sur l'opinion populaire, la presse n'explique plus vraiment pourquoi les manifestations existent. Plus pratique, elle explique comment contourner les routes bloquées.
Sans doute à bout de dire les mêmes choses, la presse n'explique plus vraiment les raisons d'une manifestation. Ce qui est au centre des préoccupations c'est la mobilité. A l'image des gros titres de "La Dernière Heure" ; Quel itinéraire prendre, quels transports en communs est perturbés ou non. Bref, comment se rendre à son travail sans être ennuyé par ceux qui marchent. Il est loin le temps où la presse, de gauche en première ligne, se rattachait à la cause syndicale et sociale pour justifier les actions.
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© MARCO PETRUCCI / ART.n° 710952 / ACTUALITÉS / ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG
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