NEWS • BELGIQUE • ECONOMIE ----------------------------------------------------- En 15 ans, le nombre d'indépendants a fait un bond de 20% mais une société sur deux n'arrive pas à s'en sortir. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Par besoin ou par souhait, les belges se lancent dans l'entreprise, seuls ou en société. Ils n'hésitent pas à innover et imaginer leur vie dans l'indépendance. Hélas, nombreux sont obligés de pencher vers l'abandon. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les belges ont la volonté d'entreprendre. Depuis l'année 2000, la presse économique note que pas moins de 20% des citoyens en plus se sont mis à leurs comptes. Visiblement, le belge ne veut pas se laisser aller. Les temps sont dures et le travail discret. Il faut alors trouver des solutions pour aller de l'avant. C'est encore possible aujourd'hui et c'est ce que le belge recherche. Il s'ouvre ainsi les portes du marché du travail avec une activité qui lui correspond. Mais ce n'est pas une aventure de tout repos et sans risque.
Le monde de l'entreprise n'est pas simple. Une personne sur deux est obligée de mettre la clef sous la porte après quelques mois. Même dans l'indépendance, les temps sont durs.
Etre son propre patron, gérer les budgets et n'avoir aucun compte à rendre sont des avantages indéniables. A côté de cela, l'indépendance demande beaucoup de travail. Il faut penser à tout, modérer les risques et souvent ne pas regarder aux heures que l'on peut faire pour mener à bien son projet. C'est ce qui peut en décourager plus d'un. Mais il faut aussi la bonne idée, le bon créneau. Parfois, malgré tout le travail accomplis, l'initiative ne rencontre pas les clients qu'il faut. Il y a aussi un facteur chance.
C'est ainsi qu'une personne sur deux se voit obligée de boucler son indépendance sur un échec. Ou, tout du moins, sur un résultat financier qui n'est pas convainquant. Non seulement l'activité doit être rentable, mais il faut aussi une rentrée d'argent pour que l'indépendant puisse en vivre. C'est ce qui semble être le cap le plus difficile à franchir. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © NADYA FAREZ / art.n° 571711 / propulsé par acces-libre-presse.org
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