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NEWS • BELGIQUE • GALANT
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Jacqueline Galant accuse les médias et le gouvernement pour expliquer sa démission. L'ex-ministre ne se remet jamais en cause.
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Les détracteurs de Galant s'en donne à cœur joie. Ils l'accusent d’effacer toute responsabilité en chargeant les autres des fautes qu'elle a commise seule. Une façon de faire étrange pour une femme politique responsable.
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Gonflée. C'est le mot qui est beaucoup revenu ces dernières heures au sujet de Jacqueline Galant. Il y a un mois, elle avait donné sa démission suite à un rapport qui mettait à jour des lacunes en sécurité à l'aéroport de Bruxelles. Un rapport dont elle n'a jamais parler au gouvernement. Le fait est que quelques semaines avant la réception de ce rapport, son administration avait déjà alerté Galant sur les mêmes lacunes. Mais elle n'en n'avait pas tenu compte. Elle était ainsi doublement en faute alors que les explosions des attentats de Bruxelles raisonnaient encore dans les oreilles des belges. Ce sont ces accusations qui ont poussé l'ex-ministre de la mobilité vers la porte.
Aujourd'hui, elle a décidé de régler quelques comptes. Il y a quelques jours, elle chargeait le gouvernement en affirmant qu'elle a été le bouc émissaire idéal. Elle dit avoir pris sur elle des responsabilités qu'elle n'avait pas. Quand on lui parle de Charles Michel et de son désengagement pour la soutenir, elle affirme que la décision de remettre sa démission s'est discutée dans les bureaux du Premier ministre, d'un comme un accord. Il n'a jamais été question de menace ou d'un ordre donné par Michel. C'est pour un souci d’apaisement politique que cette décision aurait été prise. Pour le reste, elle accuse les médias d'avoir mené une chasse aux sorcières. Elle affirme qu'ils ont livré de fausses informations pour l'abattre politiquement. Si elle ne connait pas le but exacte de cette manœuvre, elle explique que les journaux, papiers ou télévisés, n'ont laissé aucune place aux doutes qui auraient pu planer sur sa culpabilité.
Quoi qu'il en soit, il est clair dans sa tête qu'elle n'est coupable de rien. C'est ce qu'elle affirme depuis plusieurs jours. Selon elle, sa seule faute aurait été d'avoir "une grande gueule". Ce trait de caractère aurait pénalisé la femme politique qu'elle est toujours, dans sa commune de Jurbise.
Galant tente de se refaire une virginité. Ses détracteurs, qui sont autant dans son parti, dans le gouvernement que dans l'opposition, avouent que cette histoire était la goutte de trop dans la longue liste de bourdes de l'ancienne ministre.
Si seulement Jacqueline Galant en avait été à sa première polémique, le gouvernement, et Charles Michel en tête, se seraient peut-être mouillé pour la sauver. Mais ses erreurs de communication commençaient à peser sur le sérieux de la politique au pouvoir. Cela finissait pas gêner bon nombre de ministres qui s'en plaignaient dans les couloirs des institutions.
A plusieurs reprises, elle s'est embrouillée avec les chiffres. Ce qui lui aura valu de belles moqueries dans les médias et sur Internet. Elle aura aussi réussi à affirmer des choses avant d'en être certaine. Malgré ses efforts pour tenter de récupérer le coup, elle aura perdu la confiance des belges. C'est donc une accumulation de bêtises qui lui a coûté sa place de ministre. Hors, elle se focalise uniquement sur cette dernière affaire en omettant de mentionner toutes ses autres erreurs.
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© STANISLAS HENDRIX / art.n° 1352332 / propulsé par acces-libre-presse.org
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