NEWS • BELGIQUE • STIB ----------------------------------------------------- Les policiers ne sont pas les seuls à avoir des quotas de PV. Les agents de la STIB aussi, selon "La Libre". ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Les quotas imposés par la direction de la société des transports publics bruxelloise seraient de 8.000 PV. Une pression mise sur les contrôleurs qui doivent amplifier la chasse aux fraudeurs. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour la direction de la STIB, il faut agir. Trop de fraudes dans les transports publics c'est autant d'argent perdus pour les services. A Bruxelles, il semble que ces fraudeurs, pourtant inclus dans le budget annuel, dépasse les estimations des pertes. Il faut donc prendre des mesures.
Si dans un premier temps il avait été demandé aux contrôleurs d'être plus actifs, les chiffres n'ont pas suivis. La direction a ainsi décidé de mettre en place un objectif. Selon , il est demandé d'atteindre le chiffre de 8.000 procès verbaux par mois sur le territoire de la STIB.
Une pression que les contrôleurs doivent gérer. Eux qui sont parfois la cible de violence, ils n'ont peut-être pas envie de se mettre en difficulté en verbalisant des gens qui pourraient rendre des coups.
Ce n'est pas que les contrôleurs ne veulent pas faire leur travail. Mais il peut arriver qu'ils aient peur. Et c'est humain. Lorsqu'ils contrôlent une personne qui fraude, ils ne savent pas quelle réaction aura ce voyageur qui n'a pas payé son billet. Il peut s'excuser, prétextant un oubli ou avouant la fraude. C'est le meilleur des cas. Mais il y a des fraudeurs qui acceptent mal de se faire prendre. C'est ce que certains contrôleurs tentent d’éviter.
Il est "facile" de repérer des fraudeurs, même si c'est très caricaturale. Jeunes et en bande, c'est une indication pour les contrôleurs. Problème ; les agents de la STIB ne sont pas des Rambo. Ils savent que s'ils contrôlent ces gens et que, en effet, ils n'ont pas de titre de transport, ils vont se heurter à des réactions qui risquent d'être violentes. Oralement, c'est une quasi certitude. Les agents se feront traiter par tous les noms d'oiseaux possibles. Mais il y a aussi le risque d'être physiquement agressés. Et les agents estiment ne pas être "assez payés" pour prendre des coups. Surtout que s'ils ont le malheur de répondre aux coups, ils risquent leur place ou, au mieux, des sanctions. _________________________________________________________________________________________________ © MARCO PETRUCCI / art.n° 1352332 / propulsé par acces-libre-presse.org
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