NEWS • BELGIQUE • AGRESSION ----------------------------------------------------------------- Une première agression contre un jeune dans une école de la région de La Louvière. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Si on s'attendait à des agressions de la sorte suite aux attentats, on ne s'attendait pas à la réaction de la direction de l'école St-Joseph. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Une jeune homme, adolescent, s'est fait agressé par des élèves aux abords de son école. Ils l'accusaient d'être un "musulman", un "sale arabe terroriste" ...
Ils l'ont coincé à la sortie de leur établissement pour le rouer de coups. L'enfant est rentré chez lui avec les stigmates de son agression et ses parents se sont rendus immédiatement à l'hôpital pour faire constater les blessures. Rien de grave pour autant au niveau physique. Les blessures restent plutôt superficielles. C'est avant tout au niveau psychologique que le jeune homme à souffert.
La direction de l'école St-Joseph de La Louvière n'a pas fait grand cas de cette agression. La mère de l'adolescent porte plainte.
Outre cette agression stupide de jeunes gens qui n'ont rien compris à ce qui s'est passé le 22 mars à Bruxelles, la réaction de la direction de l'école pose question.
La mère, avant de déposer sa plainte, a voulu avoir une explication de la part de l'école. A sa grande surprise, ce n'est pas le directeur de l'école qui l'a reçue mais un éducateur. Celui-ci s'est contenté de lui demander un justificatif pour l'absence de son enfant dans un des couloirs de l'établissement. Sans lui demander des nouvelles de l'enfant ou d'entamer une discussion au sujet de ce qui s'était passé.
On imagine l'étonnement de la mère du jeune agressé. Non seulement le directeur n'a pas cru bon de la recevoir, mais elle n'a même pas été recue dans un bureau, au calme, où elle aurait pu s'exprimer sur ce qui est arrivé à son fils. En plus de quoi, l'éducateur qu'elle a vu a semblé plutôt insensible à ce qui était arrivé. C'est à la suite de cela que la mère a pris la décision de déposer une plainte à la police.
Faut-il y voir dans la direction de l'école la même bêtise que les jeunes gens qui ont agressé la victime? C'est une question que l'on est en droit de se poser. D'autant que, contacté par la presse, le directeur de l'école n'a pas cru bon, là non plus, de s'exprimer. Il a envoyé un communiquer "bateau" qui explique qu'il regrette ce qui s'est produit et qu'il s'appliquera à faire la lumière sur l'agression. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © MARCO PETRUCCI / art.n° 273143 / propulsé par acces-libre-presse.org
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