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News • Belgique • Abdeslam
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Le journal "Le Monde" très critique envers la justice et les autorités belges.
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Le quotidien français met clairement l'accent sur "l'incompétence" de la justice belge dans la lutte contre le terrorisme.
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Déjà pas très sympathique avec les belges au lendemain de l'arrestation de Salah Abdeslam, "Le Monde" en rajoute une couche. Selon le journal, la justice belge n'a pas pris la mesure de l'importance des auditions du terroriste arrêté. Selon le quotidien français, Salah Abdeslam aurait été entendu par les enquêteurs belges deux fois depuis son arrestation. Deux fois ... 60 minutes ... Le sujet des auditions portaient surtout sur les complices éventuels qui l'ont aidé à se cacher dans la ville de Molenbeek.
Malheureusement, souligne le journal, les enquêteurs belges n'ont pas insisté sur les projets futurs d'un supposé groupe terroriste avec qui il aurait eu des contacts. "Le Monde" ne mâche pas ses mots pour dire que si les policiers belges avaient été plus en profondeur dans cette direction, les attentats de Bruxelles, aillant fait plus de 30 morts et des centaines de blessés, auraient peut-être été évités. C'est ce qu'explique la journaliste Elise Vincent en ces termes ; "... cette audition, assez sommaire, truffée d’incohérences, montre que les enquêteurs ont peut-être raté une occasion d’obtenir des renseignements qui auraient pu permettre de déjouer les attentats du 22 mars à Bruxelles." - .
Un jugement acide et grinçant de la part de la presse écrite et télévisée françaises relayé par tout un tas d'intervenants.
Depuis l'arrestation de Salah Abdeslam et les attentats de Bruxelles, les débats sur la lutte contre le terrorisme sont relancés de plus belles. Les informations se suivent, les interviews défilent et les images tourment en boucles. Les critiques viennent parfois des journalistes, parfois des intervenants invités aux diverses émissions.
Les mots "incompétence", "laxisme" ou "manque de sérieux" ont été prononcés à plusieurs reprises. Un discours qui décrochent de la directive unitaire. Unis dans la douleur, certes ; les Français ne sont pas en reste pour marquer de leur soutien le peuple belge. Pour autant, cela ne les empêchent pas de les fustiger.
Une commission d'enquête est actuellement en cours pour déterminer les responsabilités des uns et des autres. Plusieurs hommes de pouvoir belges sont sur la sellette. Les ministres Jan Jambon et Koen Geens ont d'ailleurs soumis leurs démissions. Celles-ci ont été refusées par le premier Ministre qui estime qu'il est inutile de rajouter une crise politique au drame qui touche les belges. Un scénario jugé de "communication" par plusieurs médias mais qui débouche tout de même sur un jugement en commission.
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