News • Belgique • Police ----------------------------------------------------------------- Le syndicat de la police dénoncent une mise en scène du gouvernement. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- De qui se moque-t-on ? C'est la question que se pose le syndicat SLFP. L'un des trois syndicats de la police belge. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Vincent Gilles, président du SLFP-Police (Syndicat Libre de la Fonction Publique) aimerait comprendre. Le gouvernement fait en ce moment une vaste campagne de recrutement pour la police avec des effets d'annonces qui veulent montrer l'effort politique. Très bien. Mais, en réalité, que va y gagner le corps de police et, de fait, le citoyen belge ?
Pour commencer, un simple constat : Le gouvernement promet 1.000 postes de plus pour la police sur un délais de trois ans. Des chiffres qui ne sont pas remis en cause mais qui ne collent pas avec les besoins. Pour le SLFP-Police ce n'est pas 1.000 mais bien plus de 3.500 personnes qu'il faut pour combler le manque humains des services de police. Le compte ne serait donc pas bon. D'autant plus que au bout des fameuses trois années, le gouffre se creusera encore. En 2019-2020, le manque d'effectif de la police, tous services confondus, serait de 5.000 emploies. Mais, souligne Vincent Gilles, le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, se garde bien de parler de ce manque d'effectifs. Il préfère pavoiser et se montrer dans les campagnes de recrutements pour faire de la communication.
Le bébé sera donné à la prochaine législature. Ce sera au gouvernement prochain de trouver des solutions plus adéquates. Si ce n'est pas trop demander ...
Finalement, nous en arrivons à une conclusion de défaite. Ce gouvernement aura été incapable de trouver les fonds pour augmenter comme il se doit les effectifs de la police afin de s'aligner sur les besoins.
Menaces terroristes ou non, le gouvernement Michel et son ministre Jambon auront été incompétents dans ce domaine. C'est ce qu'estime le SLFP-Police qui explique que ce sera "à charge de la prochaine législature de poursuivre l’effort". Car il serait faux de dire que rien n'aura été fait. Mille personnes de plus, même étalé sur trois ans, ce n'est pas le syndicat de la police qui va s'en plaindre. Là où il y a supercherie, c'est sur le sentiment que l'on veut faire passer aux citoyens qui est de faire ce qu'il faut alors que ce n'est que le stricte minimum qui est fait. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © MARCO PETRUCCI / art.n° 17116526 / propulsé par acces-libre-presse.org
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