News • Belgique • Fait Divers ----------------------------------------------------------------- Infanticide à Schaerbeeke : La mère aurait été atteinte d'une "crise de décompensation". -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le meurtre de Ibrahim, 8 ans, serait donc le fruit d'un moment de déséquilibre mental "grave" de sa mère. C'est la première conclusion de l'enquête. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La mère de 33 ans, qui a égorgé son fils avant de le mettre dans une valise pour l'enterrer, était donc en effet sujette à des troubles sérieux. Selon les premières conclusions de l'enquête, elle aurait eu une "crise de décompensation". Dans , on explique que cette dénomination "désigne une crise d’origine psychiatrique, lorsqu’un individu ne parvient plus à se contrôler et entre dans une crise qui peut être particulièrement violente".
Pénalement, cette conclusion est importante. Car si ce déséquilibre est confirmé lors du procès de la mère, "elle ne peut ainsi être considérée comme responsable de ses actes et ne peut donc être jugée". Comprenez que c'est sans doute l'asile psychiatrique qui sera privilégié à la prison.
On en sait un peu plus sur l'intervention de la police, mise en cause par la famille. Si les policiers ont agit, il y a des doutes sur la bonne façon de faire.
La famille mettait en cause l'inactivité de la police dans cette affaire. A plusieurs reprises, elle avait dénoncé un problème mental chez la mère et craignait pour sa sécurité et celle de ses enfants. Elle avait aussi précisé que cette instabilité mentale est apparue après le départ du mari et père il y a quelques mois vers la Syrie.
On sait aujourd'hui que la police est passée au domicile quelques heures avant le meurtre de l'enfant. Mais les policiers, qui ne sont pas médecins (il faut le rappeler), n'ont rien remarqué d'anormal. Ils sont donc repartis sans avoir la moindre idée de la crise qui allait suivre et qui allait coûter la vie au petit garçon.
La nuit suivant le drame, ce sont les voisins qui ont appelé la police. Ils ont vu sortir la mère et un des enfants avec une valise. Ils ont cru qu'ils partaient en Syrie pour rejoindre le père de famille. Quand la police est arrivée au domicile, elle a signalé la disparition de l'enfant en lançant un avis de recherche quand elle sait rendue compte qu'il était absent. C'est sur le trajet qui conduisait la mère vers le poste de police qu'elle a avoué son infanticide.
On ignore pour l'instant si la famille compte poursuivre avec une plainte contre la police. Rappelons qu'au lendemain du drame, la famille mettait clairement en cause le manque d'écoute de la police et son inactivité malgré les dangers signalés. Si la police a en effet traité le dossier, elle n'a jamais cru bon d'appeler un psychiatre qui aurait pu mettre le doigt sur le problème. C'est surtout ce qui est reproché aux policiers à ce jour. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Auteur : MARCO PETRUCCI / art.n° 2216173 / Propulsé par acces-libre-presse.org
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