News • Belgique • Tags ----------------------------------------------------------------- Les jeunes belges débordent dans les élans artistiques. La SNCB en pleur. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Chaque jour, 300 mètres de trains tagués sont nettoyés. Une envie folle de s'exprimer en transgression pour beaucoup de jeunes. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour la SNCB, c'est un problème récurent. Les services de nettoyage ne chôment pas. Selon les chiffres de la Société Belge des Chemins de Fer, il y aurait pas moins de 300 mètres de tags sur les flans de leurs trains qui seraient décapés chaque jour. Une forme de terrorisme, s'inquiète la SNCB. Fort heureusement, si les tageurs utilisent en effet des bombes, elles ne sont que de couleurs ...
La SNCB donne en fait à cette incivilité un degrés de gravité qui n'existe pas. De tout temps, il y a eu des personnes qui ont bafoué de leur graffitis des monuments, publics le plus souvent. Même dans les grottes, nos ancêtres s'en sont donnés à cœur joie (...) On peut regretter cette état de fait. Pour autant, il ne s'agit pas d'une délinquance très dangereuse.
Parfois avec des messages clairs, et d'autres qui le sont moins, certains tags sont une formidable réussite, mais la SNCB n'envisage aucune collaboration.
Ça fait sale les tags ? Pas toujours. Certains sont carrément des œuvres d'art. On ne peut pas nier qu'il y a des jeunes belges qui ont un sacré coup de bras pour mettre de la couleur sur ce qui est à la base assez moche ; les trains. Il faut sans doute y voir deux aspects. Le côté artistique, avec des dessins et des tags qui sont d'une qualité impressionnante. Et l'envie de transgression, qui est un autre aspect indissociable de la jeunesse.
Pour l'instant, la SNCB n'a pas de solutions. Les tagueurs tags et les ouvriers des chemins de fer nettoient. Ce qui est nettoyé est de nouveau tagué et ce qui est tagué nettoyé. La seule option pour le gestionnaire des transports ferroviaires est de surveiller les trains à l'arrêt et de les parker le plus possible dans des hangars. Chose impossible à gérer totalement vu le nombre de kilomètres de wagons dont dispose la SNCB.
Ce qui est dommage, c'est que la SNCB n'essaye pas de trouver une solution collaborative avec les tageurs. Il y a sûrement un moyen de construire quelque chose avec ces jeunes. Puisque les trains ne sont pas très jolis et que certains tags sont très réussis, pourquoi ne pas demander aux jeunes de tager des trains, en plein jour, avec tout le matériel nécessaire et avec l'accord du gestionnaire des transports ? Il y a clairement quelque chose à faire, mais qui ne se fait pas ... -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Auteur : MARCO PETRUCCI / 12.2.16.8.34 / Propulsé par acces-libre-presse.org
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