NEWS • BELGIQUE • SNCB ----------------------------------------------------------------- Le Syndicat Neutre pour Indépendants tapent (aussi) sur les grévistes de la SNCB. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le syndicat ne comprend pas l'action des cheminots francophones qui risque fort de paralyser tout le pays cette semaine. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) n'en revient pas des actions menées du côté francophone du pays. Dans , la présidente du SNI, Christine Mattheeuws, explique ; "Les grévistes francophones auprès de la SNCB devraient peut-être aller travailler ailleurs, s'ils sont tellement insatisfaits. Ils pourront alors se rendre compte des privilèges dont ils bénéficient et qu'ils n'ont absolument pas à se plaindre".
Il faut savoir que les syndicats francophones des cheminots ont prévus une grève les 6 et 7 janvier prochain. Les flamands ont choisi de travailler en annulant une grève qu'ils avaient eux aussi plébiscité au début des négociations.
Pour juger le bienfondé de cette grève, il faut comprendre ce qui chiffonne les cheminots, la direction et le gouvernement belge.
Le plan social annoncé pour les prochaines années est au cœur du problème. Pour la direction, il faut réduire les coûts pour être plus serin dans le budget des cheminots. Des suppressions importantes de postes sont ainsi prévues. De plus, la direction des chemins de fer belge veut un rendement plus important en ayant moins de personnel à son service. Le fait est que, selon les chiffres officiels, la SNCB doit faire face à une dette de 5 milliards d'euros avec un déficit qui augmente de 200 millions tous les ans. Pour la direction et le gouvernement, il est impossible de faire autrement. Il faut rentrer dans les frais et diminuer rapidement cette dette.
Intitule de dire qu'à l'annonce de ces perceptives, les syndicats de tout le pays on bondit d'un seul homme. Il est, selon eux, irresponsable de faire mieux avec moins de personnel. Non seulement cela va faire mal au niveau des emploies, mais il y a un statut de service public qui doit être sauvegardé en Belgique. En dilapidant des postes, les syndicats estiment que le gouvernement et la ministre de la mobilité, Jacqueline Galant, mettent en danger la sécurité des personnes qui travaillent dans les chemins de fer et, de fait, les voyageurs qui empruntent les rails.
Si les syndicats du Nord et du Sud du pays sont d'accord sur le fond, c'est la manière de faire qui diverge. Les uns veulent bloquer, les autres pas.
Les flamands veulent laisser une chance à la concertation. En ne participant pas à la grève initialement prévue pour tous les 6 et 7 janvier, le Nord du pays espère tempérer les ardeurs des uns et des autres pour entamer plus calmement les discutions avec un médiateur promis par le gouvernement. Les francophones ne sont pas de cet avis. Ils attendaient un signal clair et des perspectives revues de la part de la direction. Le signal n'ayant pas été envoyé, les francophones confirment l'arrêt de travail. Quand au médiateur, les syndicats n'en attendent rien. Selon eux, c'est uniquement une manœuvre pour gagner du temps, rien de plus. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Actualités Belgique / MARCO PETRUCCI / 41161346 / Propulsé par acces-libre-presse.org
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