ALP • NEWS • BELGIQUE • REFUGIES ----------------------------------------------------------------- Di Rupo accuse Bart De Wever de faire des réfugiés un sujet politique pour récupérer des voix au Vlaams Belang. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le président du Parti Socialiste se demande aussi quand Charles Michel aura le courage de réagir aux propos extrêmes, déplacés et racoleurs. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Elio Di Rupo se plaind à son tour des discours racoleurs. Selon le président du PS, la N-VA n'a de cesse d'aller dans le sens des politiques d'extrêmes droites du pays. Quand ce n'est pas Bart qui accuse les réfugiés de "profiteurs", c'est Théo Franken qui les fait passer pour des nomades qui préfèrent des tentes à un toit. Sans parler de Homens qui juge que les réfugiés propriétaires (dans leur pays, en guerre) n'auraient pas droit à un logement social. Des aberrations soulignées et critiquées par bon nombre de politiques, qu'ils soient de l'opposition ou pas.
Pour le président des socialistes, il n'y a pas de doutes. Les membres de la N-VA veulent toucher les électeurs du Vlaams Belang, comme ils l'ont déjà fait lors des dernières élections. En faisant véhiculer l'idée qu'ils sont hostiles aux étrangers, et aux réfugiés en particulier, ils font un parallèle claire avec les idées du parti d'extrême droite. De plus, De Wever a fait savoir qu'avec les problèmes d'immigrations, il jugeait utile de modifier les accords signés sur la libre circulation et les conditions d'accueil des réfugiés. En cela, il rejoint, encore une fois, le programme du Vlaams.
Finalement, et avec le cumul de tous les "dérapages", certains intellectuels, journalistes et politiques, en arrivent à se demander où se situe la différence entre la N-VA et le Vlaams Belang. Que reste-t-il de la "ligne rouge" qui sépare les uns des autres ? ...
Elio Di Rupo, président du PS / Source Image : ls.rosselcdn.ne
Elio Di Rupo ne comprend pas pourquoi le Premier ministre ne réagit toujours pas aux polémiques. Pour le président du PS, ca ne peut être qu'un manque de courage. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour Elio, c'est un manque de courage évident. Depuis les premiers jours de la formation du gouvernement, Charles Michel protège tous les membres de son équipe gouvernementale qui ont dérapé et qui ont, ou ont eu, des positions pour le moins ambigües. Une forme de protection qui a été prise, dés les premières déclaration du Premier ministre, comme un copinage sans limite avec les pontes de la N-VA.
Les socialistes accusent le Premier de ne pas avoir les épaules pour remettre ses collaborateurs à leur place. Il est vrai que, dans tout ce méli-mélo de discours parfois choquants, jamais une personnalité politique de la N-VA n'a eu droit à une remontrance officielle de Charles Michel. Il laisse dire, sans intervenir, tout en accusant la presse et les autres partis politiques de faire de ces déclarations "un jeu politique".
Malheureusement, les belges ne sont pas dans un jeu. Il s'agit de la politique du pays, gérée, semble-t-il, par des gens qui ont des idées beaucoup trop proches d'une extrême dangereuse. Vu de l'étranger, la Belgique est clairement dirigée par un droite relativement modérée, tout en l'étant de moins en moins. Les polémiques ayant traversés les frontières, le plat pays en rejoint d'autres, parmi un liste toujours plus importante, de pays qui penchent dangereusement à droite. ----------------------------------------------------------------- Auteur : MARCO PETRUCCI - propulsé par acces-libre-presse.org
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