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Deux jeunes de 12 et 15 ans braquent une pharmacie de Bruxelles avec un couteau.
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Actuellement, les auteurs n'auraient pas encore été identifiés. Ce ne serait qu'une question d'heures, selon la police.
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La pharmacienne, qui en est à son neuvieme braquage en 20 ans, selon , aura tout de même fait preuve de courage en essayant de dissuader les jeunes auteurs. Rien n'y aura fait, et les jeunes gens, dont l'âge est estimé entre 12 et 15 ans, se sont fait remettre la caisse par la pharmacienne sous la menace d'un couteau de cuisine de 30 centimètres.
Le montant du butin n'est pas officiellement connu. On parle toutefois de quelques centaines d'euros. Quand aux auteurs, la victime les soupçonnent d'être des élèves d'une école toute proche. Toujours selon elle, les jeunes gens auraient profité du "temps de midi" pour faire ce braquage qui, s'il n'a pas fait de blessé, était très violent dans les gestes - comme le montre la vidéo de surveillance, publiée dans la DH.
Des braqueurs, violents, de plus en plus jeunes, qui inquiètent les commerces bruxellois. Notre société de consommation serait en partie coupable.
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Les braquages en tous genres ne se passent pas que dans la capitale belge. Liège, par exemple, n'est pas en reste pour ce qui est des vols avec violence. Pourtant, c'est bien à Bruxelles que les faits les plus graves sont souvent constatés. En août dernier, un bureau de poste avant fait l'objet d'un braquage avec un malfrat qui portait une ceinture explosive, menaçant de tout faire sauter. Une première en Belgique.
Mais ce qui est le plus surprenant, c'est bien l'âge des braqueurs. Dans les bureaux de police, on remarque que ce sont de plus en plus de mineurs qui sont impliqués. Les facteurs sont multiples. Dans les grandes lignes, on parle souvent du fait que les jeunes ont besoin de posséder pour se construire dans notre société de consommation. Le dernier téléphone à la mode, la dernière console de jeux, ... Tout le monde en veut. Autrefois, il suffisait d'avoir envie de travailler pour cela. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le travail manque et les jeunes sont pressés. Voler est une solution de facilité avec, au bout, la quasi certitude d'avoir un butin. Non sans risque, bien évidement.
A cela, il faut ajouter le fait que les jeunes "kaids" pensent qu'ils ne risquent pas grand chose tant qu'ils sont mineurs. Dans les faits, ce n'est pourtant plus le cas.
La tendance de la justice a faire preuve de douceur avec de jeunes gens se disperse. Les juges sont, en règle générale, plus durs qu'auparavant. La détention "légère" dans des établissements plutôt "cool", c'est fini. Aujourd'hui, un jeune peut être jugé comme un adulte et être soumis aux mêmes règles strictes d'une prison. Seules différences, le jeune bénéficie d'un accompagnement par des éducateurs et des cours sont organisés pour ne pas accentuer la détention avec une rupture de l'enseignement. Il est fini le temps où il suffisait que le jeune dise qu'il "ne le fera plus". Au vue des actes violents de certains adolescents, les lois se sont adaptées.
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Auteur : STANISLAS HENDRIX - propulsé par acces-libre-presse.org
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