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Jan Jambon ; ministre de l'Intérieur, fasciste et menteur. Charles Michel, Premier ministre, reste inactif et mou.
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Pris en flagrant délit de mensonges, Jan Jambon reste néanmoins au sein du gouvernement Michel. La polémique prend de l'ampleur.
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Charles Michel ne semble pas vouloir se séparer de Jan Jambon. Ce dernier est au centre d'une polémique qui commence sérieusement à sentir très mauvais. Déjà critiqué pour diverses déclarations qui laissent penser que l'homme est plutôt ambigu sur la question, le ministre de l'Intérieur est encore visé par des accusations de fascisme et de mensonges.
Le groupe et site Internet "ResistanceS" et "AFF/Verzet" ont mené leur enquête sur une photo qui met en cause Jambon. Celui-ci était présent lors d'un débat mené par Jean-Marie LePen en 1996 dans un "club" connu pour ses affiliations avec l'extrême droite, le "Vlaams-Nationale Debatklub" (VNDK) . Interrogé sur cette photo, le ministre avait fait savoir qu'il assistait simplement à ce débat en y minimisant son implication. De plus, il affirmait qu'un responsable du PTB (Parti des Travailleurs Belges) était aussi présent lors de ce débat.
Hors, l'enquête a démontré que Jan Jambon était pour le moins un membre actif puisqu'il a fait partie de la direction du "club" jusqu'en 2000. Quand au responsable du PTB, qui a immédiatement réagit, il est prouvé qu'il n'a jamais assisté à ces débats.
Jan Jambon / Source Image : www1.alliancefr.com
Pris en flagrant délit de mensonges, Jan Jambon minimise cette fois le dit "club" sur ses amitiés avec, à l'époque, le Vlams Block et le FN français. Selon le ministre, il s'agissait surtout de débats d'idées qui n'impliquent pas que l'on soit d'accord avec ce qui y est dit. Étonnant puisque lorsqu'on dirige des débats et que l'on invite des orateurs qui ont des positions claires, c'est que l'on y apporte un certain intérêt. Enfin, Jambon avoue qu'il s'est probablement trompé sur la présence du responsable PTB qui était, selon lui, présent aussi lors des débats.
Le Premier ministre, Charles Michel, ne semble pas avoir l'intention de faire quoi que ce soit. Comme d'habitude, il reste mou face à la critique.
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Face aux accusations contre son ministre de l'Intérieur, Charles Michel ne semble pas réagir. Comme il l'avait fait lors de la première polémique autour des déclarations de Jambon, le Premier devrait, à son tour, minimiser l'affaire sans prendre la moindre position. C'est précisément ce que les belges regrettent dans ce gouvernement.
Avec seulement 20% d'opinions favorables pour le gouvernement Michel, les belges ont bien compris que le Premier ministre n'a pas les épaules pour être le chef de l'État. Il est incapable de prendre des décisions fortes quitte à heurter les membres flamands de son gouvernement. C'est ainsi que les belges ont de plus en plus le sentiment que Michel n'est là que pour faire passer la pilule flamande aux francophones du pays.
Déjà taxé de pantin de la part de ses détracteurs et de l'opposition, Charles Michel, de par son inactivité, semble confirmer qu'il a les mains liées par les flamands. Car pour se séparer de Jan Jambon, il lui faut l'autorisation, entres autres, de Bart Dewever, qui n'a pas l'habitude de fléchir face aux critiques.
Cette nouvelle affaire met le doigt sur les positions et les idées floues des dirigeants flamands. Pour autant, et malgré l'opinion publique défavorable à ce gouvernement, tant en Wallonie qu'en Flandre, Dewever a fait savoir que cette politique et ses membres "iront jusqu'au bout". De quoi donner la chaire de poule à certains belges qui y voient un mépris total envers les citoyens, mécontents de la tournure que prend ce gouvernement.
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Source(s) Info : dh.net, la libre / propulsé par acces-libre-presse.org
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