NEWS • BELGIQUE • GREVES ----------------------------------------------------------------- La deuxième grève tournante régionale semble être bien suivie. ----------------------------------------------------------------- Les routes, les gares, les aéroports, les entreprises, ... le blocage est bien suivis dans toutes les régions visées. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Après une première vague de grèves dans les régions du Luxembourg, du Hainaut, d'Anvers et du Limbourg, la deuxième session semble avoir le même succès. Cette fois ce sont les régions de Namur et Liège qui sont touchées par des piquets de grèves. Devant les écoles, les entreprises, les banques, les gares et les aéroports, les grévistes ont pris possession des entrées pour empêcher quiconque de passer. Au niveau des routes, le blocage est quasi total sur les grands axes. Inutile de prendre la route aujourd'hui, au risque d'être bloqué dans des files interminables.
Pour cette deuxième grève, les politiques accusent les syndicats de prendre, encore une fois, le pays en otage. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les politiques ne sont pas tendre avec les syndicats et leur mouvement de protestation. Ils accusent les syndicats d'utiliser la force plutôt que de se mettre autour d'une table pour discuter. Accusations auxquelles les syndicats répondent que ces grèves sont parfaitement légitimes aux regards des projets "anti-sociaux" du gouvernement en place. De plus, c'est le premier ministre, lui-même, qui, lors de la dernière manifestation en novembre à Bruxelles, a fixé une date en janvier pour entamer des discutions avec les syndicats. Il était clair que, entre temps, les syndicats allaient mettre la pression pour confirmer le succès de la marche qui a réunis 120.000 personnes dans la capitale.
Selon les syndicats, le gouvernement s'est donné plus de deux mois en espérant que le mouvement s'essouffle avant la réunion prévue en janvier prochain. Ce qui aurait donné au Premier ministre, Charles Michel, une opportunité d'imposer sa politique. Hors, le mouvement a rarement été aussi bien suivis. Lors de la première vague de grèves, toutes les régions concernées ont été bloquées par les délégués syndicaux, suivis des travailleurs affiliés. Un effet de masse qui aura mis à l'arrêt toutes les activités locales. Pour cette seconde vague, les syndicats confirment un succès identique avec une très grande participation des travailleurs. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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