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Les motards en colères contre Elio Di Rupo qui ne prend pas leurs demandes au sérieux.
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Comme toujours, la première préoccupation des motards belges est le très mauvais état des routes wallonnes. Ils interpellent une nouvelle fois Elio.
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Sur la Grand Place de Mons, comme dans d'autres endroits en Wallonie, les motards se sont réunis pour se faire entendre. En plus de faire un bruit de tous les diables, les motards veulent être entendu une fois pour toutes. Depuis la dernière manifestation qui allait aussi dans ce sens, l'état des routes n'a pas connu l'évolution attendue. L'asphalte est toujours dans un piteux état. Alors que les ouvriers des voiries bouchent un trous, trois autres se forment ailleurs. A ce rythme, on ne connaitra jamais des routes sans nids de poules en Belgique. Si c'est un problème pour les automobilistes aussi, ce sont les deux roues qui en souffrent le plus.
"Ils ne sont pas bourrés, ils évitent les trous". Ça ne peut pas être plus clair.
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Ce slogan ; "Je ne suis pas bourré, j'évite les trous", aura fait sensation sur les t-shirts des motards. Le décor est planté. Ce que demande tous ces hommes et femmes armés de casques, ce sont des routes sans trous. Rien d'impossible a réaliser pour les politiques. Ce qu'il faut c'est de l'argent et, avant tout, la volonté de vouloir vraiment faire évoluer les choses. Ce dont doute sérieusement tous les motards. Pour eux, les politiques, et Elio Di Rupo en tête, ne veulent pas avancer et investir pour enfin avoir des routes meilleurs en Wallonie. Un soucis pourtant récurent qui cause plusieurs dizaines d'accidents par an. Mais ce n'est pas assez pour que des travaux sérieux soient entrepris.
L'état des routes n'est pas une priorité pour les politiques. Malgré ce qu'ils peuvent dire, les motards ne voient pas d'amélioration sur les routes qu'il empruntes. Des travaux, oui, il y en a, parfois. Mais dans le temps, même les routes réparées ne restent pas en bon état assez longtemps. Il suffit d'un hiver pour que ces routes soient de nouveaux creusés par du vide. Ce qu'il faut ce sont des travaux sérieux et durables.
Malgré les travaux sur les routes en vue des élections régionales, on évolue pas vraiment. Il faut y aller franchement et pas boucher un trou de temps en temps.
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Les responsables politiques semblent se moquer des motards. Depuis plusieurs années, ils sont sourds aux demandes des deux roues. Ce n'est pas la première manifestation dans ce genre. A chaque fois, les politiques font les mêmes promesses qu'ils ne tiennent pas. En 2012, les Travaux Publics avaient promis des "routes nickels" pour 2015. Force est de constater que ce sera impossible et que aucun budget n'a été débloqué pour mener à bien cette promesse. De quoi mettre tous ces motards en colère. Ils ne sont pas dupes et ont bien compris que les responsables se moquent d'eux depuis des années. C'est donc directement le Premier ministre qu'ils ont interpellé. Ils veulent qu'il prenne ses responsabilités en exigent un mouvement positif pour rendre les routes plus sûres pour les deux roues et tous les autres usagers.
Les motards veulent des routes plus sécurisantes et mieux adaptées. Le noeud du problème reste les trous énormes et parfois totalement inévitables dans l'asphalte. Deux risques évidents s'imposent ; rouler dans le trou peut faire chuter le motard ou le faire dévier de sa route ; tenter d'éviter ces trous peut aussi être très dangereux, surtout quand les motards sont suivis. La seule solution est de réparer ces maudites routes wallonnes. Si en passant la frontière du côté français les belges remarques très vite la différence de l'état des routes, il y a aussi des différences visibles dans le pays.
En Flandre, les routes sont mieux entretenues. Pourquoi ? Parce que les politiques ont compris que l'entretien des routes est important pour tous les usagers. Quand aux nouvelles routes qui sont construites, elles sont mieux pensées qu'en Wallonie. On pense notamment aux plaques d'égouts qui sont disposées de sorte à ne pas gêner les motards ou aux dispositifs placés sur les rails des trams pour ne pas mettre en danger les deux roues qui roulent dessus. Cette différence entre le Nord et le Sud du pays n'est pas seulement une question de moyen mais surtout de volonté. Les flamands semblent avoir compris que résoudre les problèmes de mobilité sur les routes belges passent aussi par une utilisation plus assidue des véhicules à deux roues. En incitant les belges à prendre la route avec une moto, un scooter ou un vélo, on libère les routes des embouteillages interminables.
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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