BELGIQUE - JUSTICE----------------------------------------------------------------------Pas besoin de télécharger des images pédopornographiques pour être condamné.-----------------------------------------------------------------------------------
Au contraire de la France, la Belgique opte pour une assimilation entre le fait de visionner des images pédopornographiques sur Internet et le fait de les télécharger. Le simple fait de surfer sur ces sites est donc condamnable au même titre que d'en détenir des photos sur un disque dur.-----------------------------------------------------------------------------------
Dernièrement, un homme de 45 ans a été condamné en Belgique pour avoir surfé sur des sites pornographiques mettant en scène des enfants. Ayant fait appel de cette décision, parce qu'il n'avait pas été trouvé sur ses disques durs et autres clés USB de fichiers, images ou vidéos de la sorte, il est débouté et la justice confirme la condamnation précédente.
Ce n'est pas la première fois que la justice belge prend ce type de décision. Dans l'esprit des juges, visionner des images pédopornographiques est comparable au fait de les télécharger. La différence n'est pas faite, comme c'est le cas en France, par exemple. La justice belge estime que le simple fait de surfer sur de tels sites encourage les personnes qui publient ce genre de contenu. C'est ainsi que la justice s'appuie sur les lois qui protègent les mineurs et assimile le visionnage et le téléchargement.
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La justice n'est pas aveugle pour autant.
Les juges savent fort bien qu'il est toujours possible qu'un internaute tombe sur un contenu illicite, mettant en scène des enfants dans des situations qui ne sont pas de leur âge (bref, du porno), alors que son intention n'était pas d'y avoir accès. C'est pourquoi la justice ne condamne que les personnes dont l'adresse IP est repérée à de nombreuses reprises sur un même site, voir sur divers sites pédopornographiques qui sont sous la surveillance de la police belge ou internationale. C'est dans ces conditions que les jugent assimilent le visionnage et le téléchargement.
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org