NEWS • BELGIQUE • ETRANGERS ---------------------------------------------------------------------- L'expulsion des étrangers de Belgique coûte plus de 9 millions d'euros à l'État. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Si on préfère parler "d'éloignements" à l'Office des Étrangers, c'est bien d'explosions dont il s'agit. Le coût a été dévoilé dans la presse nationale. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- En 2013, la Belgique a "demandé" à 5.700 personnes de reprendre leur envole vers leur pays d'origine. Qu'ils le veuillent ou non, les étrangers jugés en situations irrégulières dans le pays et n'ayant pas obtenu les documents nécessaires pour rester doivent partir. La loi est ainsi faite. Ce rapatriement a un coût, et celui-ci est totalement à charge de la Belgique.
Avec deux agents de police pour les accompagner, ce sont les cas les plus difficiles qui coûtent beaucoup.
Quand la situation est "facile", c'est à dire quand l'étranger excepte de partir "sans faire d'histoires", un simple billet d'avion suffit. Pour les autres, moins enclins à vouloir quitter une terre qu'on leur disait d'accueil, il faut une escorte qui s'assurera du départ et de l'arrivée à bon port. Celle-ci se compose de deux policiers qui doivent accompagner l'étranger mais aussi revenir en Belgique. Soit deux billets aller-retour de plus. Sans compter les nuits d'hôtel éventuelles sur place pour les agents. Cette structure de rapatriement est ce qui pompe le plus d'argent dans les caisses de l'État. En fait, le coût engendré par l'escorte est plus couteuse que le retour de l'étranger.
Des agents formés et habitués des expulsions avec des techniques archaïques et contestées.
Au coût des vols, il faut ajouter le salaire et les primes pour les agents de police qui accompagnent l'étranger. Dans la plupart des cas, ce sont des policiers expérimentés qui font le voyage. Et ça aussi, ça se paye. Les hommes qui ont cette charge doivent maîtriser certaines techniques (très contestées mais toujours d'applications) pour calmer l'étranger si il est trop turbulent dans l'avion. Ils peuvent en effet avoir recours à la force si la situation l'exige. Une liberté qui a été plusieurs fois pointée du doigt à cause de certains abus de la part des agents.
Les circonstances difficiles d'une expulsion par avion.
Le pilote de l'avion peut ne pas excepter la présence d'un ou de plusieurs passagers dans son appareil s'il juge qu'il y a un risque pour la sécurité des autres passagers. Revenons aussi sur cette histoire qui s'est déroulée en février dernier et où les passagers, touchés par les pleurs et les plaintes d'une jeune étrangère, ont refusé de partir dans de telles conditions. Il aura fallu l'intervention d'une commissaire européenne pour débloquer la situation. Non sans mal, puisque la commissaire elle-même a eu du fil à retordre avec les agents de police qui ont cru qu'elle mentait quand elle sait présentée. Il faut préciser que la commissaire est noire de couleur de peau. Les agents semblent ne pas avoir compris qu'une femme qui n'est pas blanche pouvait aussi être une commissaire à l'Europe ...
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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