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Belgique : Terre d'asile pour les vrais et faux homosexuels du monde.
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La presse belge annonce que le nombre de demandes d'asiles avec ce motif a été multiplié par quatre en quelques années.
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Pour faire une demande d'asile dans un pays comme la Belgique, il faut une raison suffisante pour constituer un dossier solide. La raison qui justifie pleinement la demande est d'être physiquement en danger dans son pays d'origine. Si le demandeur d'asile arrive à constituer un dossier comme celui-là, c'est du béton pour pouvoir être accueilli dans le pays. Si on sait que beaucoup de personnes dans le monde sont réellement en dangers, d'autres utilisent cette excuse pour pouvoir jouir des libertés et aides du pays d'accueil. Pour les femmes, on note beaucoup d'appels au secours pour maltraitances ou viols. Pour les hommes, et quelques femmes, les demandes qui évoquent l'homosexualité sont passées de 370 en 2010 à 1.000 aujourd'hui. Dans ce flot de demandes, on ne peut ignorer que certaines sont basées sur des faits totalement inventés.
Impossible de faire le tri entre le vrai du faux en matière d'homosexualité.
L'homosexualité consentie est un acte libre dans nos pays. Dans d'autres, Russie et pays arabes notamment, les choses sont tout autre. On peut aller en prison si on s'affiche homosexuel. Les punitions physiques et l'internement en hôpital psychiatriques sont aussi appliquées dans certains endroits du monde. C'est ainsi que cette raison fait partie de la liste des priorités dans les demandes d'asile en Belgique. Face à un danger réel qui peut mettre en péril la vie humaine, les pays européens se doivent d'offrir une terre d'asile. Hors, on sait que la répression contre cette orientation sexuelle sert de prétexte pour certains étrangers. Le dure boulot des personnes qui étudient les dossiers de demandes d'asiles consiste à dénicher le vrai du faux. Mais comment ?
L'Office National des Étrangers belge a du mal à croire que les personnes qui ont une attirance pour d'autres du même sexe soient beaucoup plus nombreux en 2014 qu'en 2010. Quand à la répression des pays envers cette attirance sexuelle, elle n'est pas plus forte qu'il y a quelques années. L'Office se doute qu'il y a de l'abus et des mensonges dans les déclarations. Elle est toutefois dans l'incapacité de dénicher le vrai du faux. Cette situation pénalise malheureusement les véritables homosexuels en danger. Avec un doute dans la tête, les personnes qui analysent les dossiers d'asiles peuvent se tromper et ne pas offrir l'aide qui est due. La seule possibilité est d'interroger le demandeur d'asile pour le confondre si ses déclarations sont bidons. Pas facile puisque les étrangers qui utilisent ce prétexte ont pour la plupart bien retenu leur histoire.
Source(s) Info : dh.net / propulsé par acces-libre-presse.org
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