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Les politiques francophones rassurants sur les débats séparatistes de la NV-A.
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Pour Elio Di Rupo et Didier Reynders, il ne faut pas paniquer devant les discours séparatistes. De Wever joue son rôle, voilà tout.
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Le mot d'ordre, c'est pas de panique! Autant au PS qu'au MR, les interventions médiatiques se veulent sereines. Il ne faudrait pas donner plus d'importances qu'il ne se doit aux annonces de la N-VA. La majorité politique s'accorde sur ce point.
Elio Di Rupo insiste sur le fait qu'une majorité de francophones et néerlandophones ne veulent absolument pas la séparation du pays. Ce serait avant tout des jeux politiques qui ne se basent pas sur la volonté des citoyens. Quand à Didier Reynders, il demande à tout le monde de garder son calme. Il n'y aurait aucune raison de paniquer. Bart De Wever joue son rôle politique, rien de plus. Et d'ironiser dans les médias, comme le rapporte ; "Chaque fois que Bart De Wever éternue, ça se transforme en un tsunami au sud du pays".
Ce qui a déclenché la polémique, c'est la reprise des débats sur la séparation du pays par la N-VA. Des débats internes, uniquement.
Le parti flamand, avec Bart De Wever à sa tête, dit avoir relancé les investigations sur la séparation de la Belgique. En fait, il s'agit de faire des enquêtes, réaliser des rapports, faire des perspectives et imaginer des scénarios sur l'avenir des flamands si le pays se divise en deux (voir en trois, avec Bruxelles).
Pour le parti de la N-VA, c'est une promesse faite à ses électeurs. Mais c'est aussi un but, une finalité. De Wever ne s'en est jamais caché. Il veut une séparation pour assurer une avenir, selon lui, meilleur aux néerlandophones.
Rappelons qu'il ne s'agit ici que de discutions au sein du parti. Flamands et francophones ont signé un accord pour qu'aucun débat publique ne puisse être mené lors du mandat politique en cours de Charles Michel. La N-VA prépare ainsi simplement le terrain pour les débats futurs.
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Actualités Belges / MARCO PETRUCCI / 171161425 / Propulsé par acces-libre-presse.org
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