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Faute d'anesthésiste disponible, une petite fille de trois ans meurt aux urgences. La clinique parle d'une mort "naturelle".
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Le groupe média belge IPM en fait ses "une". Une fillette pourrait avoir trouvé la mort à cause d'un manque de personnel.
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Comme on nous l'explique dans , la petite est entrée aux urgences de la clinique universitaire Saint-Luc à Bruxelles parcequ'elle perdait anormalement du sang par les voies urinaires. Selon le personnel médical qui a accueilli l'enfant et sa famille ; rien d'alarmant pour autant. Les urgentistes se sont mêmes montrés très rassurants avec les parents. Dans un premier temps en tout cas, la petite avait simplement besoin d'une transfusion pour pallier la perte de sang. Ensuite, des analyses plus poussées auraient été faites pour comprendre pourquoi elle en était arrivée à ce stade.

Hors, une transfusion de la sorte sur un enfant demande l'intervention d'un anesthésiste. Malheureusement, aucun médecin capable de faire cette anesthésie n'était disponible ce soir là. La fillette a passé la nuit sans avoir les soins appropriés. Elle finira pour mourir dans la matinée.

Officiellement, la clinique a conclu à "une mort naturelle". Plutôt incompréhensible comme conclusion. Comment peut-on naturellement mourir à 3 ans ? D'autant qu'au moins un médecin et certains urgentistes affirment que la présence d'un anesthésiste aurait sans aucun doute sauvé la fillette.

Les parents, dévastés et sous le choc, ont malgré tout tenu à porté plainte contre l'hôpital. L'enquête est en cours. Ce qui permet à la clinique Saint-Luc de ne pas répondre aux nombreuses questions des journalistes pour ne pas interférer dans le dossier, désormais aux mains de la justice.

Certains pointent déjà du doigt les multiples restrictions budgétaires qui ont aussi touchés les hôpitaux, totalement ou partiellement gérés par l'État et les communes.
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Avec moins de moyens, il y a moins de médecins. Les services de gardes coûtent horriblement chers aux hôpitaux. Certains établissements ont alors opté pour le "service minimum", voir, dans certains situations, des services qui n'ont aucun recours en cas d'urgence. Une mesure d'économie qui aurait déjà mis plusieurs médecins urgentistes dans une position très inconfortables lorsqu'ils ne peuvent pas compter sur l'avis d'un spécialiste ou l'intervention d'un personnel compétent en la matière.

Le raccourci est facile. Mais dans cette affaire tragique, on voit qu'il y a eu manifestement un problème de cet ordre. Les choses sont assez claires. La petite avait besoin d'une transfusion qui était disponible et qui pouvait être administré par le personnel présent aux urgences. Il manquait simplement un anesthésiste, qui n'est jamais arrivé.

C'est à la justice de faire la lumière sur ce dossier. Pour autant, il ne faut pas se mentir. On connait la capacité de ce genre d'établissement pour se renvoyer sans cesse la balle. Un vrai jeu de ping-pong que les parents de la fillette vont devoir subir. Ils sont heureusement soutenu par leurs proches et un avocat qui semble être motivé pour faire avancer les choses.
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Auteur : Marco Petrucci / propulsé par acces-libre-presse.org

J'espère que la clinique va cracher un max !

Je comprends pas pourquoi on a besoin d'une anesthésie pour une transfusion ...

Je n'ai jamais entendu dire qu'il fallait une anesthésie pour faire une transfusion même chez les enfants. Il y a un truc de pas très clair dans cette histoire je trouve.

Quoi qu'il en soit, les parents ont raison de porter plainte. Il ne faut jamais laisser passer ce genre d'histoire. Il arrive plus souvent qu'on ne croit que la famille d'un patient victime d'une erreur baisse les bras. Courage à eux.

J'ai pas trop suivis l'histoire mais je me demande si l'anesthésiste n'était pas nécessaire simplement pour piquer. Il arrive souvent que pour ne pas charcuter un patient en piquant, on fait appel à un anesthésiste pour le faire. Ils sont mieux formés pour ça je pense.