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Augmentation du prix de la bière : Les groupes se moquent ouvertement des consommateurs.
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Une enquête, dite non-officielle, est ouverte en Belgique pour déterminer si les deux grands brasseurs se sont accordés sur une hausse des prix.
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"Incompréhensible" ; c'est le mot qui vient naturellement à l'esprit quand on lit dans la presse l'enquête qui est menée par "l'Autorité de la Concurrence". Selon celle-ci, les deux grands brasseurs, que sont "AB InBev" et "Alken-Maes", auraient pu s'entendre sur une hausse du prix de la bière dans l'horeca. Une concertation qui est interdite par la loi sur la concurrence.
En clair, les marques différentes d'un même produit, quels qu'ils soient, ne peuvent pas s'entendre sur une augmentation du prix. Car on ne parlerait plus ici d'une augmentation du produit d'une marque en particulier mais d'une hausse commerciale qui pèse dans le panier de la ménagère. Ce qui équivaut à une diminution entendue sur le pouvoir d'achat des consommateurs.
Hors, les deux sociétés, qui gèrent la grande majorité des bières consommées, ont augmenté le prix de leur produit en même temps. Plus fort encore, cette augmentation est équivalente. C'est pour cela que "l'Autorité de la Concurrence" a des doutes sur une possible entente entre les marques ... Mais c'est pourtant évident, non ? Comment imaginer que, comme par hasard, les deux grands brasseurs ont eu non seulement cette même démarche en même temps mais que, en plus, ils ont établi une hausse identique ?
Une perte de temps et d'énergie pour démontrer ce qui est évident pour tous. Le législateur, comme les deux groupes, prend les consommateurs pour des imbéciles.
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"L'Autorité de la Concurrence" explique qu'il ne s'agit pas d'une enquête officielle ... mais plutôt informelle. Le législateur regarde donc le dossier de près sans pour autant agir vraiment. Une façon de faire qui sonne comme un avertissement pour les deux grands groupes. Ils sont ainsi le temps de préparer toutes les réponses aux questions qui pourraient leur être posées. Une belle blague belge qui doit bien faire rire les patrons "d'AB InBev" qui ont brassé des bénéfices allant de 7,9 millions de dollars en 2013 contre 8,9 millions en 2014, soit une augmentation de plus de 11%.
Rappelons que, selon les deux sociétés, les augmentations qui ont été faites servaient à combler la hausse des matières premières nécessaires pour la confection de la bière ainsi qu'une hausse de charges et impôts divers. Un mensonge qui a permis aux investisseurs de gratter 2 milliards de plus. Cherchez l'erreur ...
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Auteur : Marco Petrucci / Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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