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NEWS • FRANCE • ATTENTAT
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Nice toujours sous le choc après l'attentat au camion qui a fait 84 morts cette nuit. La folie semble prendre le pas sur la thèse terroriste.
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On connait le nom du chauffeur du camion. Il s'agit d'un certain Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Cette information émane des autorités françaises qui confirme n'avoir aucun doute. Pas de certitude sur la thèse terroriste par contre.
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Le nom du terroriste ne fera pas taire les langues fourchues. Il ne s'appel ni Philippe, ni Jean-Claude, ni Michel. Mohamed Lahouaiej Bouhlel est l'auteur de cette boucherie. C'est une certitude selon les autorités. De ce que l'on sait à l'heure actuel de cet homme ; il avait 31 ans, était franco-tunisien et habitait à Nice.
L'enquête est en cours. Une question coule toutefois de source ; est-il possible que cet homme aie voulu tuer ses voisins, ses amis ou sa propre famille ? Si non, les auraient-ils avertis de ce qu'il avait l'intention de faire ?
La question est évidente. Sans doute que les policiers français vont creuser aussi dans ce sens. Car comment Mohamed Lahouaiej Bouhlel pouvait-il savoir qu'aucun membre de sa famille ou de ses amis ne ferait pas partie des victimes de son geste ?
Il faut rappeler qu'il était impossible pour lui, au volant du camion qui a tuer 84 personnes sur une distance de deux kilomètres, qui allait être sur sa route. Soit il avait la certitude qu'aucune de ses connaissances de s'y trouvaient, soit il les a avertis, soit il s'en fichait totalement. Si c'est cette dernière option qui est retenue, il faut ajouter à son dossier le titre de fou furieux.
Il est possible que ce soit surtout l'instabilité mentale de l'homme qui aie motivé son geste. La thèse du terrorisme est passée au second plan depuis quelques heures.
Depuis que les enquêteurs ont pu se mettre au travail, on en sait plus sur Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Ses voisins le considéraient comme quelqu'un de froid, qui ne disait jamais bonjour et qui était limite désagréable. Il sortait peu et il semble qu'il n'avait que très peu de contact social. Arrêté plusieurs fois pour violence, les rapports de police montrent un "déséquilibre modéré".
De source policière, on se dirige maintenant vers la thèse de la folie. S'il devait y avoir l’implication d'un islamisme extrémiste, il ne serait pas l'élément déclencheur. L'enquête se poursuit mais l'annonce trop rapide d'un acte terroriste pèse déjà sur les épaules de Hollande et Valls, qui ont été les premiers à penser à l'ETI comme commanditaire de ce carnage à Nice.
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