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Crash A320 : Les doutes de plusieurs pilotes alimentent les discutions après la conférence de presse des autorités.
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Les doutes portent sur trois points et visent directement la retranscription de l'enregistrement de la boîte noire, retrouvée quelques heures après l'accident.
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Personne ici ne parle d'un complot quelconque. Ce sont surtout des incohérences qui amènent simplement des doutes sur la version officielle du rapport. Il faut dire que la justice française a voulu jouer de transparence en dévoilant très tôt les éléments à sa disposition. A peine 48 heures après le crash, on connaissait déjà le contenu de la boîte noire, retrouvée quelques heures auparavant.
Sans remettre en cause les premières conclusions, il semble que ce soit un ancien pilote qui aie lancé le premier ce débat. Un certain Gérard Arnoux, ancien commandant de bord. Après lui, ils ont été nombreux à confirmer ses commentaires. Voici donc les trois points sur lesquelles des questions restent, pour l'instant, sans réponses claires.
Le bruit significatif de la respiration du pilote : Trop faible pour être entendu.
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Si l'on en croit les pilotes qui ont commenté la conférence de presse où les éléments sur la boîte noire ont été divulgués, le fait d'entendre la respiration du pilote est impossible. Selon eux, les micros qui sont dans le cockpit sont certes sensibles, mais ne permettent pas d'entendre un son aussi infime que celui d'une respiration humaine. Autrement dit, il est possible que l'on aie entendu un bruit constant mais il y a peu de chances que ce soient la respiration du CO-pilote.
Le fait d'actionner la descente de l'avion ne fait aucun bruit, selon les pilotes.
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Les autorités françaises avaient affirmé que l'on entendait le CO-pilote actionner le système de descente. Selon plusieurs pilotes, le fait d'actionner ce système ne fait aucun bruit. D'autres pilotes affirment cependant le contraire. Pour activer la descente, il faut enregistrer une altitude dans les commandes de l'avion. Cette fonction se fait grâce à un bouton tournant qui fait un petit "cliqueti". Pour amorcer la descente de l'avion, ce bouton a du être tourné plusieurs fois. C'est d'ailleurs ce qui a permis d'éliminer la thèse de l'action accidentelle de cette descente.
La sonnerie qui raisonne dans le cockpit après l'introduction du code d'urgence.
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Il n'a jamais été fait mention d'une alarme "très forte" et qui se déclenche après qu'une personne introduit un code d'urgence pour l'ouverture de la porte. Ce dispositif est utile pour signaler aux pilotes qu'une personne tente de composer un code. Hors, personne n'a parlé de ce signal d'alarme parfaitement audible. On ne sait pas par contre s'il est possible pour le pilote d'arrêter cette alarme depuis le cockpit.
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Auteur : Marco Petrucci / Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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