NEWS • FRANCE • SOCIAL ----------------------------------------------------------------- Une prime de participation lamentable de quelques euros pour les employés de PSA. ----------------------------------------------------------------- PSA Peugeot Citroën aura fait fort en donnant de quelques centimes à quelques euros à leurs employés alors que dirigeants et actionnaires touchent le pactole. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les employés de PSA, suivis par d'autres entreprises, ont eu la bonne idée de faire le "buzz". Ils se sont réunis pour offrir la totalité de leurs primes aux "Restos du Coeur". En tout, la somme de 6.000 euros a été dégagèe de quelques 500 dons. Soit une prime moyenne de 12 euros par personne ... Dans le même temps, on apprend que le patron de PSA touche 1,3 millions brut par an et que les actionnaires ont pris un bonus de 100 millions d'euros. Dans une situation que l'on nous dit difficile, les plus riches gagnent plus et n'en font pas profiter les autres. Une preuve de plus que les politiques sont minoritaires dans les décisions et l'avenir des citoyens d'un pays comme la France.
Outre ce mini scandale économique, c'est la politique française qui montre une nouvelle fois des incohérences. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les politiques n'ont de cesse de parler d'efforts qu'il faut fournir pour se sortir d'une passe économique compliquée. Un discours que les employés de PSA ne doivent pas avoir très bien assimilés. Plutôt que de prendre les quelques miettes que les patrons ont eu la grandeur de leur offrir, ils ont décidé de faire parler d'eux. Une mise en scène syndicale vous diront ces mêmes patrons. Peut-être, mais personne ne peut contredire les chiffres. Des employés de la société ont eu la surprise de cette prime offerte par l'entreprise, à hauteur de quelques euros. Plusieurs personnes la jugent comme un véritable "foutage de gueule" de la part du patronat. Comment penser autrement quand, juste après l'annonce de ces primes, une autre annonce sur les fonds engrangés par les investisseurs et le salaire du patron vient se mêler à la colère des employés.
Politiquement, on est dans le flou total. L'État ne semble pas avoir le droit de commenter cette situation. Le patronat fait ce qu'il veut en terme de primes octroyées à ses employés. Il peut donner ou pas, beaucoup ou peu. Hors, dans le cas qui nous occupes, ce n'est pas seulement le peu mais le trop peu qui pose question. On se demande en effet pourquoi PSA s'en lancé dans l'octroie de cette prime. Pour donner quelques euros à plusieurs centaines de personnes, l'entreprise aurait pu investir dans quelque chose d'utile pour les employés de son entreprise. On pense par exemple à des travaux dans les vestiaires, des aménagements dans la cafétéria, ... Mais la direction s'est bornée à cette prime pittoresque qui a fini par mettre les salariés en rognent.
Cette façon de faire peut s'expliquer par une communication déplorable dans les entreprises en France via les ressources humaines qui n'assurent pas leur fonction. Mais pas seulement. On ne peut imaginer que le patronat ne s'est pas posé la question de savoir si ces primes étaient adéquates. C'est ce qui a mis les syndicats dans une colère folle. Par ce geste, le patronat laisse entendre qu'il a plein pouvoir, au point d'offrir une somme ridicule en guise de prime de participation. Cependant, les patrons ne s'attendaient peut-être pas à la réaction des employés en traduisant ces primes dérisoires par des dons. Ce qui a eu comme effet de faire parler de cette affaire dans la presse. ----------------------------------------------------------------- Source(s) Info : afp / propulsé par acces-libre-presse.org
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