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Des lycées d'Ile-de-France offriront des repas payants échelonnés selon les conditions familiales.
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Le régional prend le pas sur la politique d'austérité dictée par l'Etat français en ajoutant du social au menu des cantines.
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Il aura fallu du courage aux régions d'Ile-de-France pour prendre cette décision. D'ici 2017, tous les lycées de cette partie de la France opteront pour une cantine plus sociale. Le but est de pouvoir offrir à tous les enfants un repas équilibré qu'ils pourront consommer tous les jours. Une décision prise alors qu'au niveau national Hollande a promit de trouver 50 millions d'euros en trois ans. Ce n'est pas avec ce genre de mesure "sociale" qu'il va atteindre son but, mais on peut souligner le courage des régions pour répondre à un problème d'égalité dans les écoles.

Le prix des repas sera échelonné de 1,50 euros à 4 euros.

Selon la situation des familles et des parents des enfants, le prix d'un même plat sera différent. Cette initiative ouvre la possibilité à plus de familles de permettre à leurs enfants de profiter d'un plat cuisiné et non d'un sandwich maison pour le midi. De plus, si on estime que 1,50 euros est encore une charge trop importante pour certains parents, un fond social d'aide est ouvert pour intervenir financièrement dans les repas de la cantine.

5.500 tonnes de nourriture jetée chaque année.

On ne peut pas, en même temps, s'ouvrir socialement pour le bien alimentaire des enfants et ne pas agir sur le gaspillage énorme. Avec 5.500 tonnes de nourriture jetées aux ordures, pour un coût estimé à 18 millions d'euros, il est évident qu'il faut faire quelque chose pour palier à ce phénomène. C'est pour cela que les lycées travaillent sur un système d'enregistrement des enfants qui désirent manger à la cantine. Les cuisiniers pourront ainsi mieux gérer les quantités et jeter moins. Cette économie pourrait même couvrir l'aide accordée sur le prix des repas.

Une initiative qui n'entre pas dans les priorités de l'équipe Hollande.

Voilà donc une belle initiative sociale comme on aimerait en voir plus souvent. Ce qui est dommage, c'est que cette bonne idée vient des régions et des lycées, et non du gouvernement. Bien-sûr, dépenser de l'argent en offrant plus de social n'est pas la priorité en ce moment. Et pourtant, pour tirer le citoyen vers le haut, il faut le motiver. Avec une idée comme celle-là, on donne un coup de pouce appréciable et qui touche directement et concrètement la vie et le budget des familles. Souhaitons que l'initiative s'étale sur tous les lycées du pays.

Source(s) Info : l'humanité / propulsé par acces-libre-presse.org

Des souvenirs que j'ai de la cantine, même 1,5€ c'est trop cher.
Super idée sinon. On aurait pu y penser plus tôt d'ailleurs.

Il faut être prudent avec ce type de mesure. A force d'aider ceux qui ont des moyens plus faibles, on fini par pénaliser gravement les personnes qui travaillent et qui ont un salaire décent. Cette voie doit être murement réfléchie pour ne pas mettre en difficulté les travailleurs qui, au final, auront plus de mal que les autres à ne pas être dans le rouge à la fin du mois.

Ton raisonnement se tient Philippe. Sauf que si on fait un petit calcul rapide, on se rend compte qu'on parle ici de 50 euros par mois de différence entre ceux qui payent le prix fort et ceux qui payent le minimum. Si on estime qu'un travailleur touche le double de ce que touche un chômeur, on a une belle marge quand même.

Un travailleur peut gagner le triple d'un chômeur et avoir le même train de vie.
Imagine un peu : l'aide au logement qui paye une bonne partie des loyers, les remises sur les factures EDF, aide à la mobilité pour les transports en commun, ... et j'en passe. Les chômeurs en France ont beaucoup de solutions et d'aides même s'ils ne touchent que le minimum qui doit être de 400 euros. Alors si tu compares avec un gars qui bosse et qui touche le smic à 1.200 euros, crois-moi que le chômeur ne vit pas plus mal pour autant.

Qu'on ne se trompe pas sur mes propos. Je ne fustige pas les chômeurs. Des aides existent et ils en profitent. Il faudrait être idiot pour faire autrement. Pour autant, je ne crois pas qu'accroître encore toutes ces aides soit une solution. C'est tout le contraire je pense. Au plus le chômeur se sentira à l'aise avec un train de vie identique à celui qui travail, au plus il n'a aucune raison de changer de vie et trouver un emploie. C'est vicieux comme situation et je n'ai pas la solution.

Moi j'ai une solution très simple:

Tu veux qu'on t'aide sur ton loyer : tu bosses pour construire et entretenir des logements sociaux.
Tu veux une réduction sur ton EDF : ta consommation est réduite en kw/h et tu donnes un coup de main à EDF.
Tu veux voyager gratuitement : tu bosses pour nettoyer les transports en commun.
Tu veux une réduction sur la bouffe de ton gamin : tu bosses pour l'école.

C'est super simple en fait. Les chômeurs ce qu'ils ont c'est du temps et c'est ce qu'il faut utiliser en inventant des jobs rémunérés sous forme d'aides.

C'est fou le nombre de bras qui ne branle rien dans ce pays. Quelques heures par semaine suffisent pour responsabiliser les chômeurs, renouer un lien social et travailler pour la France.

D'autres questions ?

lol WooOxx
C'est vrai que les chômeurs ont du temps ...

Non mais tu ferais quoi alors Philippe? Tu laisses crever les gens sous prétexte qu'il y a trop d'aides?

Si il y a des aides c'est parcequ'il y a des raisons d'aider. Un chômeur avec 3 gosses il a pas les moyens de les faire manger à la cantine c'est évident. Imagine 12 euros par jour et près de 250 euros par mois. Tu veux qu'il fasse comment?

Après moi je vois pas de problème à ce que le gosse mange des sandwichs à midi si il mange bien le soir quand il rentre et en famille.

Après le permis à points, pourquoi pas les "aides à points". Genre t'as 10 points et chaque aide vaut des points. A chacun de choisir selon ses envies et ses besoins surtout. Elle est pas belle l'idée?

Voilà un sujet qui fait débat lol
La question est tout bêtement de savoir si on doit continuer à faire de notre société une société d'assistés. Pour moi la réponse est clairement NON.
Je suis assez d'accord avec l'idée de responsabiliser les gens qui font appel à des aides en les impliquant dans des projets sociaux.