FRANCE • PROSTITUTIONALP • INFO • SUR LE VIF • PUNIR LES CLIENTS • PARIS----------------------------------------------------------------------Le dossier de la prostitution à nouveau sur la table.-----------------------------------------------------------------------------------
Certains députés n'en démordent pas. Ils veulent punir les clients des filles de joie pour mettre un terme au plus vieux métier du monde.-----------------------------------------------------------------------------------
Vendre son corps pour quelques moments de plaisir est dégradant et n'est plus de notre époque. C'est l'avis de plusieurs députés français qui ont remis ce dossier à jour pour revenir sur le débat. Selon eux, payer pour avoir des relations sexuelles revient à imposer cette relation. Or, ce sont bien de relations consenties dont nous parlons. Imposer une relation sexuelle s'appelle un viol. Nous ne sommes pas dans ce type de relation ici. Il s'agit de payer en échange d'un service rendu. Tout notre système économique repose là dessus. A la différence que pour les prostituées, il est question de livrer son corps et de donner du plaisir aux hommes. C'est ce qui rebute les députés qui estiment qu'il est temps de mettre un terme à ce "marché de la viande".
Pour arriver à leurs fins, les politiques pensent qu'en punissant les clients, le problème sera vite résolu. Puisqu'il est difficile de mettre en place une législation qui viserait à punir les filles qui travaillent dans ce domaine, faire peur aux client seraient alors une bonne alternative plus fructueuse dans ses résultats. Une sorte de chasse à l'homme !
Source Image : http://www.radio-canada.ca/
Lutter contre la prostitution forcée.
L'autre cheval de bataille ces politiciens est de couper court à la prostitution forcée. Souvent venues de l'Est, des filles se retrouvent dans une situation de détresse telle qu'elles sont prises dans les filets de "macs". Sous la menace, elles livrent leur corps en échange de quelques dizaines d'euros qu'elles reversent quasi intégralement à des bandes organisées. Les députés vont encore plus loin dans leur analyse et pensent que dans tous les cas elles y sont forcées au moins pour des questions économiques. Mais qui ne travaille pas avec un boulet de plomb attaché à la cheville ?
Les associations qui défendent "le métier" pensent que ces politiques ne prennent pas en compte le fait que certaines femmes se donnent avec plaisir, en s'épanouissant ainsi dans un travail qu'elles estiment être utile. De surcroît, il est trop facile de prendre comme argument les filles qui se prostituent contre leur gré. Selon les associations, on ne règlera pas le problème ainsi. La prostitution clandestine existera toujours, que le "métier" soit toléré par le gouvernement ou pas. Les politiciens devraient plutôt dégager plus de moyens pour lutter contre les bandes criminels qui organisent l'arrivage massif des filles de l'Est dans le but de les mettre sur le trottoir pour en tirer du profit facile.
Source(s) Info : afp, l'express / propulsé par acces-libre-presse.org