|
NEWS • FRANCE • IL FAUDRAIT PEUT-ÊTRE LE FAIRE PARLER, COUTE QUE COUTE. C'EST EN TOUT CAS L'AVIS POPULAIRE.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Salah Abdeslam a décidé de ne plus ouvrir la bouche pour parler. Il se dit protéger par Allah. Ses avocats le lâche.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il ne veut pas répondre aux questions des magistrats chargés de la lutte anti-terrorisme. Il ne veut plus prendre la peine de se défendre non plus. Ses avocats, français et belge, disent vouloir abandonner le dossier et leur client.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
On aurait pu croire que Salah Abdeslam avait envie de parler. S'il est vrai qu'il avait déposer une bombe dans une poubelle de Paris sans l'actionner, pris de remord, en panique et en peur, on pouvait croire qu'en effet il allait aider les autorités. Une sorte de rachat de conscience pour les 130 victimes de Paris.
Finalement, il n'aura donné que quelques données logistiques, plutôt sommaires, selon les autorités. De ce qu'il en a dit, il aurait loué des voitures et des logements pour ses camarades terroristes. Le crétin parfait qui signe en son nom pour des gens encore plus crétins qui mourront tous le 13 novembre dans la capitale française.
Salah Abdeslam semble s'être fait une raison. Qu'il parle ou pas, il n'est pas prêt de sortir de sa prison. Déjà mort dans sa tête, il semble n'avoir ni la force ni l'envie d'aller plus loin. Il n'a plus qu'à attendre son heure et les quelques vierges qu'on lui aura peut-être laissés pour "service rendu" ...
Aujourd'hui il ne veut plus dire un mot. Il ne répond pas aux questions des enquêteurs et magistrats français. Et, selon ses avocats, il ne veut plus travailler sur une quelconque ligne de défence face à un jugement prochain. Il semble s'être enfermé dans un mutisme. C'est ce qui pousserait ses avocats à jeter l'éponge. Selon eux, ils n'ont plus aucune utilité si leur client ne veut pas s'impliquer dans son propre dossier.
Il y a quelques jours, on apprenait qu'Abdeslam avait eu des contacts avec d'autres détenus dans sa prison. Il aurait pu parler avec certains d'entre eux. Plusieurs médias, comme ou en ont écrit quelques lignes. Une erreur reconnue par la direction de la prison et le corps politique français. Car ses conditions de détention impliquent une surveillance vidéo H24 et l'interdiction d'avoir des contacts avec les autres. Selon , Abdeslam aurait dit à un autre détenu ; "Personne ici ne me fera parler, je suis protégé par Allah. Moi, je ne parle pas, j'agis."
Abdeslam fait valoir son droit au silence. Un droit français indiscutable mais néanmoins discuté dans la masse populaire. Celle-ci ne trouve pas la moindre excuse au complice des attentats de Paris.
Lorsque les avocats d'Abdeslam parlent de son droit au silence, les citoyens français ont du mal à suivre. Déjà contre le fait que le terroriste aie des droits, ils ont du mal à comprendre que des lois puissent venir en aide à cet homme, seul survivant du massacre dont il a été complice.
Sur les réseaux sociaux, on se demande pourquoi les policiers ne pourraient pas faire une bavure que tout le monde leur pardonnera. Quelques "coups de pelle dans la gueule" ou des séances de torture électrique des parties génitales, voir bien pire ...
Mais heureusement pour Abdeslam, nous sommes dans un pays de droits. Et ce genre de choses ne peuvent pas avoir lieu. C'est regrettable, diront certains, qui demandent même l'ouverture d'un Guantanamo façon bleu, blanc, rouge. Un endroit où tout est permis et ou Abdeslam ne risque pas de rester muet bien longtemps ...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
© MARCO PETRUCCI / ART.n° 12101117 / ACTUALITÉS / ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG
 |
|
