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ZOOM - JUSTICE
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Le président iranien dénonce le silence des exécutions aux USA.
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Pour Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, il est injuste de se mêler de la justice de son pays, au sujet de la condamnation à la lapidation d'une citoyenne iranienne, alors que les États-Unis s'apprêtent à exécuter une femme de 41 ans à la limite de la déficience mentale.
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Mahmoud Ahmadinejad dénonce clairement les critiques "injustes" envers la justice de son pays et le fait que des pays trouvent toutes les excuses pour condamner l'Iran. Pour expliquer son opinion, il prend comme exemple une exécution qui devrait bientôt avoir lieu en Virginie (USA).
Une femme de 41 ans est accusée d'avoir commandité le meurtre de son mari et du fils de celui-ci. Le but avoué était de toucher les assurances vies. Hors, il ressort des tests psychologiques que cette femme n'a qu'un QI de 72 et qu'il est difficilement imaginable qu'elle ait pu concevoir le plan des assassinats seule. Son amant, par contre, était lui parfaitement capable d'échafauder un tel plan. Mais ce dernier s'est suicidé en prison alors qu'il était en garde à vue pour les mêmes faits.
Malgré les protestations et les recours lancés par la famille, l'État de Virginie n'a pas cédé et a confirmé l'exécution de l'inculpée.
Mahmoud Ahmadinejad. Source Image : http://www.infos-des-medias.net/
Ahmadinejad ne semble pas comprendre la différence entre "sa" justice, qui a condamné une femme de 43 ans à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre, et le fait de condamné à mort une femme qui présente une déficience mentale. Le président iranien pointe alors les pays étrangers, comme la France, de faire de l'Iran une cible de toutes les critiques pour faire passer le pays pour le vilain petit canard du monde.
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