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NEWS • SANTE • LE SEL
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Nous consommons deux à trois fois plus de sel que notre corps n'en demande. Une affaire de santé qui ne semble pas publique.
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Le fait est que nous consommons tous les jours plus de 80% du sel sans s'en rendre compte. La faute à l'industrie alimentaire.
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Le sel est un aliment dont notre corps a besoin. Ce n'est pas discutable. C'est pareil pour le sucre, par exemple. C'est un aliment indispensable et présent tout naturellement dans beaucoup d'aliments. Là où notre régime alimentaire normal en prend un coup, c'est avec tout le sel qui est ajouté dans les produits préparés et associé à notre sur-consommation. C'est ainsi que nous arrivons à consommer jusqu'à trois fois plus de sel que de raison. Les conséquences principales sur notre santé sont les arrêts cardiaques et les problèmes cardiovasculaires mais aussi l'hypertension artérielle ou l'ostéoporose. On estime que ces problèmes de santé causent 30.000 hospitalisations par ans.
Le sel a toujours été utilisé comme conservateur naturel. C'est encore le cas aujourd'hui, mais pas seulement. Le sel est utilisé dans la grande majorité des plats préparés que nous achetons tous (pizzas, crêpes, hamburgers, poissons et viandes panés, sauces de toutes sortes, ketchup, chips, biscuits ...) Dans tous ces aliments, on peut imaginer facilement qu'il y a du sel dans la préparation. Mais le sel est présent aussi dans les aliments que l'on croit sucré. Nous citerons les viennoiseries de toutes sortes, certaines céréales ou encore les biscuits sucrés !
Ce qu'il faut comprendre c'est que le sel donne du goût aux aliments que nous consommons, même dans ce que nous croyons être uniquement sucré. Avec tout ce sel, nous dépassons tous la valeur dont notre corps à besoin chaque jour, c'est-à-dire environ 8 grammes de sel. Certains d'entre nous en sont à 25 grammes !
Les politiques de santé publique ne prennent pas leurs responsabilités face au fléau du sel. Ça ne semble pas être une priorité.
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Tous ces grains de sel n'ont l'air de rien mais ils nous tue à petit feu. Imaginez que nous sommes presque tous sujet à des problèmes cardiaques. La raison en est simple : avec un apport de sel au moins deux fois supérieur à la normal durant 40 ou 50 ans, notre corps fini par ne plus tenir le coup. Nous sommes les deux pieds dans un problème de santé publique que les politiques devraient régler. Hors, personne ne se mouille. Nous sommes censé contrôler nous mêmes notre consommation de sel pour éviter les soucis de santé. Sauf qu'il n'existe aucune réglementation qui oblige les fabricants à indiquer clairement la teneur exacte de sel dans leurs préparations. C'est au bon vouloir du fabriquant. Autant dire que, surtout dans les aliments qui sont normalement sucrés, ces fabricants n'ont pas très envie de montrer qu'ils doivent ajouter du sel pour que leurs produits soient mangeables.
Dans ces conditions, comment s'en sortir sans trop de "bobo" pour notre petit cœur ? Le plus simple, et qui présenterait le moins de risque, serait de dire "non" à tous ces plats sous cellophanes que l'on nous vend. Soyons néanmoins réaliste pour avouer que c'est difficilement réalisable. Alors essayons de compter, comme on peut, le sel que l'on se met dans la bouche. Par exemple, éviter, le même jour, le hamburger à midi et la pizza le soir, aillons la main plus légère avec les sauces, limitons chips et biscuits de toutes sortes, brisons l'envie d'une viande ou d'un poisson pané, ... Ce n'est qu'avec ces petites attentions que nous pourrions nous en sortir sans trop de mal pour notre santé.
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Source(s) Info : alp / propulsé par acces-libre-presse.org
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