REDAC - LIBYE----------------------------------------------------------------------Une solution militaire de l'ONU en Libye : le dernier recours ?-----------------------------------------------------------------------------------
Certaines sources parlent des plus de 700 personnes tuées parmi les opposants au régime Kadhafi. Pour l'ONU, ce n'est pas encore assez pour intervenir militairement.-----------------------------------------------------------------------------------
On l'a dit à de multiples reprises ; l'ONU passe pour une organisation qui peut avoir les paroles faciles mais les actes fragiles. Ici encore, cela se vérifie. L'Organisation des Nations Unies ne compte pas intervenir par la force en Libye. C'est trop tôt, sans doute. Si cette solution se chuchote dans les couloirs, elle n'est pas à l'ordre du jour. Avec plusieurs centaines de morts (des chiffres très différents selon les sources), on se demande alors quel est le seuil de morts "acceptable" pour l'ONU avant d'entrer dans le vif du sujet par les armes afin de protéger le population libyenne.
Source Image : http://www.sunucontinent.net/
La force ; le dernier recours.
L'ONU n'a pas comme mission principale de combattre tous les dictateurs de la planète. Toutefois, quand les circonstances le justifient, elle a les moyens d'envoyer des hommes armés au nom de la liberté et des Droits de l'Homme. Dans le cas de la Libye, il s'agirait surtout de protéger les civils qui manifestent contre le régime du clan Kadhafi. Mais comment les protéger sans s'enfoncer dans une marre de sang ?
Il est clair que si l'ONU se présente en combattant armé, la réponse de Kadhafi ne risque pas d'être triste. Les échanges seraient alors très dévastateurs. Non seulement pour l'armée de chaque camp, mais aussi pour les civils qui risquent d'en payer le prix fort. Plus fort encore qu'en ce moment. Ce qui reviendrait à dire que d'envoyer des soldats en Libye mettrait tout bonnement de l'huile sur le feu. C'est ce que redoute l'ONU. En plus du budget à débloquer pour intervenir militairement, l'organisation craint que les pays arabes y voient une intrusion dans leurs affaires politiques. Pour remédier à cela, il faut que les raisons d'un tel déploiement soient claires pour tout le monde. Apparemment, ce n'est pas encore le cas.
Dans le même temps, et encore une fois, on ne peut pas nier que l'ONU se montre plutôt faible avec des discours qui ne sont pas suivis par des actes. Une critique que l'on entend souvent envers les Nations Unies. Pour s'en défendre, l'ONU précise que si elle est libre de ses paroles, il n'en n'est pas de même de ses actions. Il faut épuiser toutes les solutions non violentes avant de prendre les armes. Cela prend du temps et c'est regrettable. En effet. Plus les jours passent, plus les opposants libyens sont nombreux à tomber ...