RÉDACTION • MEDIA • RTBF ----------------------------------------------------------------- La RTBF laisse entendre que les syndicats sont proches de l'entreprise mafieuse aux financements et aux caisses plus que douteux. Un dossier, selon nous, à charge. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- A "La Rédaction", il nous a toujours semblé que la RTBF était plutôt pro-social. Du côté des victimes plutôt que des bourreaux, des faibles plutôt que des puissants et des pauvres plutôt que des riches. Cette fois, la première chaine de télévision publique belge aura réussi l'exploit de nous surprendre.
De notre point de vue, l'émission , qui avait comme sujet le pouvoir et le financement des syndicats, a fait un dossier à charge contre les trois principaux syndicats du pays. A savoir, la FGTB, la CSC et la CGSLB.
A charge ; parce que les journalistes posent des questions dont ils savent qu'il n'obtiendront jamais de réponses et font un parallèle avec des affaires de financement qui impliquent les syndicats comme si ces derniers étaient les seuls à en user. Cela pourrait paraitre anodin, voir informatif de bas niveau. Sauf que l'image qui est véhiculée ainsi donne un coup à la crédibilité des acteurs sociaux alors qu'une manifestation nationale est prévue le 7 octobre prochain.
1) Accusation contre les syndicats au sujet d'un voyage à Cuba qui a couté 100.000 euros à la FGTB. Hors, ça ne fait jamais que 1.600 euros par personne.
Le journaliste de "Questions à la Une" demande à un responsable syndical en quoi ce voyage, qu'il laisse entendre comme "hors norme", était utile pour les 60 syndicalistes qui se sont rendus à Cuba. A cette question, il répond que ce voyage a été fait dans l'optique d'une collaboration internationale pour des actions communes au niveau mondial. Mais le journaliste insiste sur les 100.000 euros. Il veut savoir pourquoi ce voyage a couté autant au syndicat, payé, martèle-t-il, avec l'argent des affiliés.
J'invite le journaliste à utiliser ce que l'on appel "une calculatrice". Avec cet appareil très utile, on peut facilement calculer ce qu'a couté le voyage pour chacune des 60 personnes qui y ont participé. Soit la somme de 1.600 euros pour l'avion et l'hôtel. Pour une "escapade" à Cuba, 1.600 euros, c'est du pipi de chat ! Le journaliste, consciemment ou pas, laisse entendre que les syndicalistes qui sont allés à Cuba se sont payés des vacances de rêves, dans un hôtel de luxe. Mais il ne sait même pas posé la question de ce que cela à vraiment couté. S'il l'avait fait, il se serait vite rendu compte qu'un voyage de plusieurs jours à Cuba pour ce prix là ressemble plus à une "promotion" qu'à un voyage de luxe. Il a préféré mettre en avant les 100.000 euros à plusieurs reprises pour que le téléspectateur ne retiennent que cette information : les syndicats se payent des vacances de rêves aux frais des affiliés. Laisser croire au public un fait sous cette forme, c'est une manipulation de l'information ou bêtement de l'incompétence.
2) Parachute doré pour un responsable syndical avec, en plus, un salaire qui continue à lui être attribué. Rien de très surprenant dans le monde de l'entreprise.
Dans sa croisade contre les syndicats, le journaliste se pose des questions sur une personne, responsable syndicale, qui, alors qu'il a lui-même demandé son départ, a reçu un parachute doré en plus d'une prime de départ et un salaire. Là aussi, nous n'avons pas compris la démarche.
Les parachutes dorés font partie intégrante des contrats qui sont signés pour les hauts responsables. On peut trouver cela regrettable et disproportionné mais c'est ainsi dans toutes les entreprises importantes. En quoi un parachute doré est-il aussi surprenant pour un responsable syndical ? Parce que, justement, c'est un syndicat et que, donc, de telles pratiques ne doivent pas être utilisées ?
Il faut rester sérieux. Aucune personne ayant la charge et la responsabilité d'une organisation de cette ampleur ne le fait en échange d'un salaire sans avoir un parachute de secours. Toutes les grandes entreprises fonctionnent ainsi. C'est le prix à payer pour avoir des personnes que l'on juge compétentes à la tête de milliers de salariés. Encore une fois, ce n'est pas une situation idéale et c'est légitime que cela choque les citoyens. Mais c'est ainsi dans tous les secteurs importants de l'économie actuelle. Alors pourquoi le journaliste ne fait pas clairement le parallèle entre cette situation et la situation de toutes les grandes entreprises ? Pourquoi n'explique-t-il pas que cette condition fait partie des contrats qui sont signés par TOUS les hauts responsables ? Pourquoi laisse-t-il entendre que c'est une faute des syndicats ?
Là aussi, nous sommes dubitatifs sur la démarche de la RTBF. On ne peut pas dénoncer en mettant l'accent sur une gravité qui, à l'échelle des entreprises, ne l'est pas. Dans ce cas précis, c'est à l'État de légiférer sur cette question pour imposer des limites raisonnables à ces parachutes. Les syndicats ne font que suivre une logique économique de fait.
3) Les caisses des syndicats ne sont pas publiques. La RTBF laisse entendre que c'est louche. D'autres pays dévoilent ce qu'ils ont et pas les belges.
Louche ? Ça ne l'est pourtant pas du tout. Aucun responsable d'aucun des syndicats n'a voulu dévoiler ce qui était dans les caisses de leur organisation respective. Le journaliste conclu en une obscurité qui n'a pas lieu d'être. Pour preuve, il prend l'exemple de la France. Chez les voisins, les syndicats ont des comptes publics consultables par tous, alors pourquoi pas en Belgique ? Là aussi, nous avons été étonné de la procédure journalistique. On donne un exemple sans donner le contre exemple qui explique le pourquoi du comment. Nous allons donc le faire ici, dans les grandes lignes :
En un an, le gouvernement anglais, mené par Margaret Thatcher, a mis sur la paille l'un des plus grands syndicats, celui des mineurs. La manœuvre de Margaret Thatcher était somme toute assez simpliste. Elle a très bien compris que sans argent, les syndicats sont impuissants. Dans un premier temps, il fallait donc connaitre les montants dont ils disposaient (ce que les syndicats belges ne veulent pas dévoiler). Pour ce faire, elle a fait voter une loi, qu'elle s'est donnée beaucoup de mal à faire passer, pour que les syndicats soient dans l'obligation de clarifier leurs comptes publiquement. En ayant cette information et pour venir à bout des syndicats, elle a tout fait pour que les mineurs partent en grève en réformant les conditions précédemment signées et en ordonnant plusieurs fermetures de mines à charbon. En agissant ainsi, Thatcher était persuadée que les syndicats n'auraient pas laissé faire. Et c'est ce qui s'est produit.
De mars 1984 à mars 1985, tous les mineurs étaient en grève. Des personnes réquisitionnées assuraient le maintien des infrastructures et la police veillait à ce que les installations ne soient pas détruites par les mineurs et meneurs syndicaux. Un stock important de charbon avait été préalablement prévu et des personnes non syndiquées se sont occupées du transport. Après une année de protestations, qui a donné lieu à des manifestations très violentes, les syndicats ont du arrêter leur combat, faute de moyens. Pour organiser les manifestations, mettre en place des actions et venir en aide aux mineurs dans le besoin, les syndicats ont dépensé jusqu'au dernier sous. Impossible pour eux d'aller plus loin. Contraints et forcés, certains mineurs ont alors repris le travail avec les nouvelles conditions gouvernementales alors que la plupart se sont retrouvés sans emploi. Voilà comment un gouvernement peut mettre à plat les syndicats.
Notre reproche sur le "Questions à la Une" traitant des syndicats, est qu'ils n'ont pas expliqué les choses. Pourtant, cette histoire entre Margaret Thatcher et les syndicats des mineurs est connue. Comme on nous l'explique dans ; "La grève des mineurs britanniques de 1984-1985 est un épisode important de l'histoire de l'industrie britannique, car son déroulement et son aboutissement modifièrent profondément la place des syndicats dans le paysage social et politique en Grande-Bretagne." Il faut ajouter que cette histoire est une référence importante pour les syndicalistes car elle montre ce qui se passe lorsque les politiques se mêlent du financement des syndicats.
En conclusion : Les journalistes ont fait un dossier clairement à charge et à l'aube d'une manifestation syndicale nationale. Plus politique que publique la RTBF ?
Sur ce coup là, on peut dire que nous, à La Rédaction, nous avons été très déçus du prisme par lequel les journalistes de la RTBF ont traité ce dossier. On s'est alors posé la question de savoir pourquoi cette chaine publique, très chère aux belges, avait opté pour un dossier à charge. La seule réponse que nous avons trouvé est qu'elle est tributaire des financements de l'État, qui alloue chaque année un budget dans le publique et qui a été revu à la baisse depuis la mise en place du gouvernement Michel. C'est un raccourci facile, sans aucun doute. Mais nous n'avons pas d'autres éléments de réponse. Surtout que, dans quelques semaines, les syndicats ont appelé à une manifestation nationale à Bruxelles. Ca ne peut pas être un hasard du calendrier. Mettre le doute dans la tête des citoyens sur l'honnêteté des syndicats à l'aube d'une manifestation c'est ce que les politiques font. La RTBF se place sur la même ligne de conduite. Cette stratégie est plus dramatique qu'elle peut en avoir l'air. Parce que si ce type de parti pris persiste à la RTBF, les belges n'auront plus droit à une chaine de télévision publique, mais politique. ----------------------------------------------------------------- Chronique / La Rédaction / Auteur : MARCO PETRUCCI / propulsé par acces-libre-presse.org
[size=80][b][color=#993333]RÉDACTION[/color] [color=#6A7180] • MEDIA[/color] • RTBF[/b][/size] [size=60]-----------------------------------------------------------------[/size] [color=#000000][size=160][b]La RTBF laisse entendre que les syndicats sont proches de l'entreprise mafieuse aux financements et aux caisses plus que douteux. Un dossier, selon nous, à charge.[/b][/size][/color] [size=60]--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------[/size] [color=#000000]A "La Rédaction", il nous a toujours semblé que la RTBF était plutôt pro-social. Du côté des victimes plutôt que des bourreaux, des faibles plutôt que des puissants et des pauvres plutôt que des riches. Cette fois, la première chaine de télévision publique belge aura réussi l'exploit de nous surprendre.
De notre point de vue, l'émission [url=http://www.rtbf.be/video/detail_questions-a-la-une?id=2045459][i]"Questions à la Une" du 23 septembre[/i][/url], qui avait comme sujet le pouvoir et le financement des syndicats, a fait un dossier à charge contre les trois principaux syndicats du pays. A savoir, la FGTB, la CSC et la CGSLB.
A charge ; parce que les journalistes posent des questions dont ils savent qu'il n'obtiendront jamais de réponses et font un parallèle avec des affaires de financement qui impliquent les syndicats comme si ces derniers étaient les seuls à en user. Cela pourrait paraitre anodin, voir informatif de bas niveau. Sauf que l'image qui est véhiculée ainsi donne un coup à la crédibilité des acteurs sociaux alors qu'une manifestation nationale est prévue le 7 octobre prochain.
[b]1) Accusation contre les syndicats au sujet d'un voyage à Cuba qui a couté 100.000 euros à la FGTB. Hors, ça ne fait jamais que 1.600 euros par personne.[/b]
Le journaliste de "Questions à la Une" demande à un responsable syndical en quoi ce voyage, qu'il laisse entendre comme "hors norme", était utile pour les 60 syndicalistes qui se sont rendus à Cuba. A cette question, il répond que ce voyage a été fait dans l'optique d'une collaboration internationale pour des actions communes au niveau mondial. Mais le journaliste insiste sur les 100.000 euros. Il veut savoir pourquoi ce voyage a couté autant au syndicat, payé, martèle-t-il, avec l'argent des affiliés.
J'invite le journaliste à utiliser ce que l'on appel "une calculatrice". Avec cet appareil très utile, on peut facilement calculer ce qu'a couté le voyage pour chacune des 60 personnes qui y ont participé. Soit la somme de 1.600 euros pour l'avion et l'hôtel. Pour une "escapade" à Cuba, 1.600 euros, c'est du pipi de chat ! Le journaliste, consciemment ou pas, laisse entendre que les syndicalistes qui sont allés à Cuba se sont payés des vacances de rêves, dans un hôtel de luxe. Mais il ne sait même pas posé la question de ce que cela à vraiment couté. S'il l'avait fait, il se serait vite rendu compte qu'un voyage de plusieurs jours à Cuba pour ce prix là ressemble plus à une "promotion" qu'à un voyage de luxe. Il a préféré mettre en avant les 100.000 euros à plusieurs reprises pour que le téléspectateur ne retiennent que cette information : les syndicats se payent des vacances de rêves aux frais des affiliés. Laisser croire au public un fait sous cette forme, c'est une manipulation de l'information ou bêtement de l'incompétence.
[b]2) Parachute doré pour un responsable syndical avec, en plus, un salaire qui continue à lui être attribué. Rien de très surprenant dans le monde de l'entreprise.[/b]
Dans sa croisade contre les syndicats, le journaliste se pose des questions sur une personne, responsable syndicale, qui, alors qu'il a lui-même demandé son départ, a reçu un parachute doré en plus d'une prime de départ et un salaire. Là aussi, nous n'avons pas compris la démarche.
Les parachutes dorés font partie intégrante des contrats qui sont signés pour les hauts responsables. On peut trouver cela regrettable et disproportionné mais c'est ainsi dans toutes les entreprises importantes. En quoi un parachute doré est-il aussi surprenant pour un responsable syndical ? Parce que, justement, c'est un syndicat et que, donc, de telles pratiques ne doivent pas être utilisées ?
Il faut rester sérieux. Aucune personne ayant la charge et la responsabilité d'une organisation de cette ampleur ne le fait en échange d'un salaire sans avoir un parachute de secours. Toutes les grandes entreprises fonctionnent ainsi. C'est le prix à payer pour avoir des personnes que l'on juge compétentes à la tête de milliers de salariés. Encore une fois, ce n'est pas une situation idéale et c'est légitime que cela choque les citoyens. Mais c'est ainsi dans tous les secteurs importants de l'économie actuelle. Alors pourquoi le journaliste ne fait pas clairement le parallèle entre cette situation et la situation de toutes les grandes entreprises ? Pourquoi n'explique-t-il pas que cette condition fait partie des contrats qui sont signés par TOUS les hauts responsables ? Pourquoi laisse-t-il entendre que c'est une faute des syndicats ?
Là aussi, nous sommes dubitatifs sur la démarche de la RTBF. On ne peut pas dénoncer en mettant l'accent sur une gravité qui, à l'échelle des entreprises, ne l'est pas. Dans ce cas précis, c'est à l'État de légiférer sur cette question pour imposer des limites raisonnables à ces parachutes. Les syndicats ne font que suivre une logique économique de fait.
[b]3) Les caisses des syndicats ne sont pas publiques. La RTBF laisse entendre que c'est louche. D'autres pays dévoilent ce qu'ils ont et pas les belges.[/b]
Louche ? Ça ne l'est pourtant pas du tout. Aucun responsable d'aucun des syndicats n'a voulu dévoiler ce qui était dans les caisses de leur organisation respective. Le journaliste conclu en une obscurité qui n'a pas lieu d'être. Pour preuve, il prend l'exemple de la France. Chez les voisins, les syndicats ont des comptes publics consultables par tous, alors pourquoi pas en Belgique ? Là aussi, nous avons été étonné de la procédure journalistique. On donne un exemple sans donner le contre exemple qui explique le pourquoi du comment. Nous allons donc le faire ici, dans les grandes lignes :
En un an, le gouvernement anglais, mené par Margaret Thatcher, a mis sur la paille l'un des plus grands syndicats, celui des mineurs. La manœuvre de Margaret Thatcher était somme toute assez simpliste. Elle a très bien compris que sans argent, les syndicats sont impuissants. Dans un premier temps, il fallait donc connaitre les montants dont ils disposaient (ce que les syndicats belges ne veulent pas dévoiler). Pour ce faire, elle a fait voter une loi, qu'elle s'est donnée beaucoup de mal à faire passer, pour que les syndicats soient dans l'obligation de clarifier leurs comptes publiquement. En ayant cette information et pour venir à bout des syndicats, elle a tout fait pour que les mineurs partent en grève en réformant les conditions précédemment signées et en ordonnant plusieurs fermetures de mines à charbon. En agissant ainsi, Thatcher était persuadée que les syndicats n'auraient pas laissé faire. Et c'est ce qui s'est produit.
De mars 1984 à mars 1985, tous les mineurs étaient en grève. Des personnes réquisitionnées assuraient le maintien des infrastructures et la police veillait à ce que les installations ne soient pas détruites par les mineurs et meneurs syndicaux. Un stock important de charbon avait été préalablement prévu et des personnes non syndiquées se sont occupées du transport. Après une année de protestations, qui a donné lieu à des manifestations très violentes, les syndicats ont du arrêter leur combat, faute de moyens. Pour organiser les manifestations, mettre en place des actions et venir en aide aux mineurs dans le besoin, les syndicats ont dépensé jusqu'au dernier sous. Impossible pour eux d'aller plus loin. Contraints et forcés, certains mineurs ont alors repris le travail avec les nouvelles conditions gouvernementales alors que la plupart se sont retrouvés sans emploi. Voilà comment un gouvernement peut mettre à plat les syndicats.
Notre reproche sur le "Questions à la Une" traitant des syndicats, est qu'ils n'ont pas expliqué les choses. Pourtant, cette histoire entre Margaret Thatcher et les syndicats des mineurs est connue. Comme on nous l'explique dans [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_des_mineurs_britanniques_de_1984-1985][i]Wikipédia[/i][/url] ; [i]"La grève des mineurs britanniques de 1984-1985 est un épisode important de l'histoire de l'industrie britannique, car son déroulement et son aboutissement modifièrent profondément la place des syndicats dans le paysage social et politique en Grande-Bretagne."[/i] Il faut ajouter que cette histoire est une référence importante pour les syndicalistes car elle montre ce qui se passe lorsque les politiques se mêlent du financement des syndicats.
[b]En conclusion : Les journalistes ont fait un dossier clairement à charge et à l'aube d'une manifestation syndicale nationale. Plus politique que publique la RTBF ?[/b]
Sur ce coup là, on peut dire que nous, à La Rédaction, nous avons été très déçus du prisme par lequel les journalistes de la RTBF ont traité ce dossier. On s'est alors posé la question de savoir pourquoi cette chaine publique, très chère aux belges, avait opté pour un dossier à charge. La seule réponse que nous avons trouvé est qu'elle est tributaire des financements de l'État, qui alloue chaque année un budget dans le publique et qui a été revu à la baisse depuis la mise en place du gouvernement Michel. C'est un raccourci facile, sans aucun doute. Mais nous n'avons pas d'autres éléments de réponse. Surtout que, dans quelques semaines, les syndicats ont appelé à une manifestation nationale à Bruxelles. Ca ne peut pas être un hasard du calendrier. Mettre le doute dans la tête des citoyens sur l'honnêteté des syndicats à l'aube d'une manifestation c'est ce que les politiques font. La RTBF se place sur la même ligne de conduite. Cette stratégie est plus dramatique qu'elle peut en avoir l'air. Parce que si ce type de parti pris persiste à la RTBF, les belges n'auront plus droit à une chaine de télévision publique, mais politique. [size=60]-----------------------------------------------------------------[/size] [size=70][i]Chronique / La Rédaction / Auteur : MARCO PETRUCCI / propulsé par acces-libre-presse.org[/i][/size][/color]
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