NEWS • ÉDITORIAL • JOURNÉE MONDIALE DE L'ENFANCE DU 20 NOVEMBRE. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Être un enfant en Europe ne serait pas une situation des plus enviables. Ou comment dramatiser une situation pour le plaisir d'opposer les genres. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Les enfants européens ne meurent pas de faim, ni de soif. Ils meurt socialement par contre. C'est ce que dit l’office de statistiques de l’Union européenne, "Eurostat". Une conclusion sans intérêt qui est indigne de la situation des exclus, enfants, eux aussi. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pauvres enfants européens ... Dire ces quelques mots aux migrants que nous accueillons devraient les faire bien rire. C'est pourtant le constat de l'Europe. Socialement, 30 % de nos enfants seraient dans une situation délicate. Une misère sociale qui se traduit par une situation précaire des parents. Beaucoup peinent à payer leur loyer dans les temps ou à s’acquitter des factures qui leur tombent dessus. C'est la traduction de cette misère toute relative qui se répercute sur les enfants.
Pour les adultes qui ne sont pas financièrement à l'aise, il est difficile d'assurer comme il se doit le rôle difficile de parents. C'est mathématique. Si une donnée vient perturber une équation, celle-ci est faussée et donne un mauvais résultat. Sur cette base, l'Europe parle d'une misère, dite sociale, qui ne met pas en danger la vie des enfants mais qui est une lacune pour leur éducation et leur épanouissement. Un cercle que l'on imagine vicieux puisque ces enfants deviendront à leur tour des parents. La solution ; de l'argent et du bonheur pour tous.
PARLER DE LA MISÈRE SOCIALE ALORS QU'IL EXISTE LA MISÈRE HUMAINE N'EST PAS DIGNE
Nous avons sous nos yeux la misère du monde. Les migrants se massent pour venir chez nous, les guerres tuent par centaines chaque jour, les drames humains ne se comptent même plus. Alors que l'hiver est à nos portes, l'Europe ne dit pas un mot sur les enfants étrangers qui sont toujours dans des camps de fortunes, froids, humides et sans confort des plus élémentaires.
Non, tous les enfants ne peuvent pas avoir le dernier IPhone. Tous ne peuvent pas se voir offrir le luxe de partir en vacances. Certains, même, sont condamner à manger des pâtes bons marchés et de la "viande" reconstituée tous les jours de leur vie. C'est une misère, certes, mais qui n'est pas comparable à ce que nous avons à nos portes. Mettre le doigt sur un drame construit comme tel revient à œuvrer pour la fermeture et le rejet de l'autre.
On ne peut aucunement confronter notre misère "sociale" et la misère "humaine" que vivent des millions d'enfants. Il est surprenant que pour cette journée de l'enfance du 20 novembre, l'Europe se cantonne à parler de ses enfants et de leur misère risible. Le sous-entendu est dangereux. Mettre en avant cette misère est mal venue car elle s'oppose aux autres. Et opposer des misères qui ne sont pas de la même importance ne sert que le retrait sur sois, le rejet de l'autre et la volonté invisible de payer une console de jeux à nos enfants avant d'offrir un toit aux enfants d'autres origines, d'autres pays, qui ne sont pas des nôtres. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © MARCO PETRUCCI / ART.n° 2111257 / ÉDITORIAL / ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG
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Pour les adultes qui ne sont pas financièrement à l'aise, il est difficile d'assurer comme il se doit le rôle difficile de parents. C'est mathématique. Si une donnée vient perturber une équation, celle-ci est faussée et donne un mauvais résultat. Sur cette base, l'Europe parle d'une misère, dite sociale, qui ne met pas en danger la vie des enfants mais qui est une lacune pour leur éducation et leur épanouissement. Un cercle que l'on imagine vicieux puisque ces enfants deviendront à leur tour des parents. [b]La solution ; de l'argent et du bonheur pour tous.[/b]
[b]PARLER DE LA MISÈRE SOCIALE ALORS QU'IL EXISTE LA MISÈRE HUMAINE N'EST PAS DIGNE[/b]
Nous avons sous nos yeux la misère du monde. Les migrants se massent pour venir chez nous, les guerres tuent par centaines chaque jour, les drames humains ne se comptent même plus. Alors que l'hiver est à nos portes, l'Europe ne dit pas un mot sur les enfants étrangers qui sont toujours dans des camps de fortunes, froids, humides et sans confort des plus élémentaires.
Non, tous les enfants ne peuvent pas avoir le dernier IPhone. Tous ne peuvent pas se voir offrir le luxe de partir en vacances. Certains, même, sont condamner à manger des pâtes bons marchés et de la "viande" reconstituée tous les jours de leur vie. C'est une misère, certes, mais qui n'est pas comparable à ce que nous avons à nos portes. Mettre le doigt sur un drame construit comme tel revient à œuvrer pour la fermeture et le rejet de l'autre.
On ne peut aucunement confronter notre misère "sociale" et la misère "humaine" que vivent des millions d'enfants. Il est surprenant que pour cette journée de l'enfance du 20 novembre, l'Europe se cantonne à parler de ses enfants et de leur misère risible. Le sous-entendu est dangereux. Mettre en avant cette misère est mal venue car elle s'oppose aux autres. Et opposer des misères qui ne sont pas de la même importance ne sert que le retrait sur sois, le rejet de l'autre et la volonté invisible de payer une console de jeux à nos enfants avant d'offrir un toit aux enfants d'autres origines, d'autres pays, qui ne sont pas des nôtres. [/size][/color][size=60][color=#AFAFAF]--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------[/color][/size] [color=#808080][size=75]© MARCO PETRUCCI / ART.n° 2111257 / ÉDITORIAL / ACCES-LIBRE-PRESSE.ORG[/size][/color]
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